Le NPA présente une candidate voilée

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Zorglub » 06 Mars 2010, 19:51

Merci Com, encore un texte efficace et profond.
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Message par luc marchauciel » 07 Mars 2010, 10:53

Y'a pas à chier, c'était vraiment un mec bien, ce Léon.
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Message par meichler » 09 Mars 2010, 20:19

Je crois que le débat n'est pas sur "le voile" en général, mais sur le sens précis que peut avoir le fait précis qu'une organisation se réclamant de l'«anticapitalisme» (si l'on entend bien : d'un programme prônant la destruction du capitalisme) présente pour la représenter aux élections, une femme arborant un signe d'appartenance à ce programme politique que constitue la religion musulmane, la loi du «Coran», la Chariah.

Voici le message que j'ai publié sur un autre Forum, et qui m'a valu les plaisants épithètes d'«islamophobe», «petit mec raciste», «sinistre individu» et autres tristes insultes, bien méritées sans doute, pour avoir mis le doigt dans une plaie quelque peu gangrénée, et qui démange :

Bien sûr, quand on est révolutionnaire, en particulier si l'on se réclame du marxisme, «on s'en fout» des couleurs de peaux, des frontières, des «origines», de l'«identité» nationale ou autre, du «genre» comme on dit maintenant, homme, femme, ou tout autre mix des deux, on s'en fout des religions et des croyances. Bien sûr. Mais précisément parce qu'«on s'en fout», on ne peut pas «faire comme si» ce n'était rien que d'affirmer, et d'affirmer par des actes, plus encore, par la façon dont on se présente au monde : à savoir «voilée», soit en fait : tête couverte, cheveux cachés (ou même plus, selon le degré de fanatisme religieux, cf. «burqa», «niqab» and so on...), que l'on doit avant toute autre chose respecter les prescriptions d'une religion, de cette religion, du «Coran». Qu'est-ce que cela signifie ? Cela ne peut vouloir dire qu'une seule chose : que la religion est plus importante que les convictions politiques, que le programme politique, que la religion est au-dessus de tout, que la religion dicte la loi, doit dicter la loi.

Et cette religion en question, ce n'est pas n'importe quelle religion. C'est la religion coranique, islamique, c'est-à-dire précisément la religion qui, plus que tout autre, prétend dicter à la société aussi bien les lois que les comportements les plus intimes des individus. Il faut lire le texte même du «Coran», passant outre le style le plus souvent fastidieux et redondant, ainsi que le ton général paranoïaque et sadique. Tout y est. Tout est écrit de ce qui fait et prétend justifier, depuis de trop nombreux siècles, les terreurs et la violence faite aux femmes (Et cela, sans parler du sort réservé par ce texte aux «apostats» et autres «impies», sinon aux athées, dont le «Coran» ne conçoit même pas qu'ils puissent exister) au nom de cette pitoyable «parole de Dieu». Dernier en date des prétendus «livres sacrés» soi-disant «révélés» aux prétendus «prophètes», le «Coran» est aussi le plus achevé en matière de barbarie et d'ineptie superstitieuse.

Ce texte fut écrit au tout début du septième siècle des chrétiens (près de 200 ans avant Charlemagne !), pour soutenir idéologiquement l'entreprise guerrière de l'expansion arabe, imposée alors par la contradiction d'une Arabie en constante progression démographique dans un pays aux ressources alors insuffisantes pour la soutenir économiquement. S'il est un «Dieu» qui poussa Mahomet et lui parla à l'oreille, c'est bien le «Dieu» de la nécessité matérielle et économique qui poussait son peuple à rechercher éperdument de nouvelles ressources hors de son territoire d'origine. Ce ne pouvait résulter que d'une entreprise guerrière de vaste ampleur, à but de conquêtes territoriales et économiques. C'est du reste ce qu'engagea Mahomet. Entre 610 et 632, cet illettré (verset 48, sourate 29), se mit à dicter les paroles qu'il prétendait entendre d'un ange envoyé par Dieu. Ce fut probablement sa propre épouse, Khadija bint Khuwaylid, riche commerçante de quinze ans plus âgée que lui, qui «transcrivit» les textes qui servent de base à ce qui est appelé le «Coran».

Les aspects barbares et les préceptes primitifs organisant, entre autres, le contrôle des femmes, existaient dans les lieux d'écriture du «Coran» bien avant Mahomet, qui ne fit que les intégrer à la nouvelle doctrine, pour mieux faire accepter ses «prophéties» par les populations locales, pétries à cette époque de superstitions archaïques et violentes. N'oublions jamais que tout cela n'a rien à envier avec ce qui se passait alors en Europe, après la fin de l'empire romain, et la confusion générale qui en résultait, ni avec les persécutions séculaires multiples, et la vaste entreprise de mensonge organisé, qu'impulsa et que dirigea la hiérarchie vaticane depuis son origine jusqu'à nos jours.

Quoi qu'il en soit, prétendre aujourd'hui (affirmer en actes par le vêtement, signe politique majeur et clair, de la soumission à la loi islamique) au nom d'un parti politique se réclamant de l'«anticapitalisme», sinon de la révolution, voire du communisme (?), que des préceptes «révélés» par «Dieu», quatorze siècles auparavant, doivent être appliqués à la lettre, dès qu'il s'agit de la chevelure des femmes, qu'il faut par dessus-tout, et quelles qu'en soient les conséquences, cacher au désir des hommes, relève au minimum de la superstition réactionnaire noire, et au pire du délire psychotique paranoïaque («Les deux, mon général», a-t-on envie de dire).

Un parti ouvrier révolutionnaire se réclamant du programme communiste (ce qui n'est pas le cas du NPA, mais c'est une autre histoire...) n'a pas à demander à priori aux ouvriers qui le rejoignent d'abandonner leurs convictions religieuses héritées de leur passé individuel ou collectif. Mais il n'a surtout pas à «faire comme si» cela n'avait aucune importance, voire, pire, à encourager l'affirmation de tels résidus idéologiques qui ne peuvent que polluer la conscience de classe, la conscience du programme historique du communisme, qu'ils commencent à acquérir et à assimiler en rejoignant le parti. Un parti ouvrier révolutionnaire authentique se devrait de lutter politiquement contre l'influence des religions, quelles qu'elles soient, sur la société en général, et particulièrement sur le prolétariat, classe dépossédée de tout, sinon de l'avenir de l'humanité par sa mission révolutionnaire, et bien sûr à commencer par cette influence sur ceux de ses propres membres.

Et il est clair qu'aujourd'hui, plus que jamais, il y a fort à faire pour oeuvrer à débarrasser les prolétaires de toutes les déjections politiques et idéologiques qui obscurcissent leur conscience et obstruent le chemin de la révolution. Présenter aux élections, au nom d'un parti qui apparaît comme «révolutionnaire», une candidate portant le voile islamique, est de ce point de vue une calamité politique, sinon une «erreur».


Justifier ce choix, en prétendant se soutenir de la «liberté du choix des femmes», est une insulte à toutes les combattantes d'Algérie, d'Iran et d'ailleurs, qui manifestent avec un extrême courage, et bien souvent au prix de leur vie, contre cette indigne oppression patriarcale et réactionnaire que constitue le «voile islamique», qu'il soit «intégral» ou «discret».

Quel sens peut avoir le slogan «nos vies valent plus que leurs profits», si ces vies doivent se payer au prix du voile imposé aux cheveux des femmes, «coupables» d'exciter par leur seule vue le désir des hommes ?

Quelle est cette «protection» imposée aux femmes par la terreur des petits macs de banlieues dans les «cités» ?

Quel signe envoie-t-on ici aux jeunes qui n'ont eu pour seul tort que de naître pauvres et de parents à noms «arabes», et qui pour toute issue à leur légitime révolte contre cette société n'ont trouvé que la mosquée ?

L'islam, comme toute autre religion ou croyance métaphysique, est contradictoire et antagonique avec le programme de la révolution communiste fondé sur le marxisme. Le voile des femmes ne saurait être le drapeau de ce programme. Arborer ce signe d'oppression des femmes n'est pas anondin quand on prétend se réclamer de ce programme (pour autant que l'on s'en réclame).

La libération des femmes, la libération de l'humanité, par l'acte de vérité de la révolution prolétarienne, lèvera tous les «voiles», qu'ils soient jetés au nom de la religion ou de tout autre idéologie réactionnaire.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par luc marchauciel » 09 Mars 2010, 22:33

(meichler @ mardi 9 mars 2010 à 20:19 a écrit :
Ce texte fut écrit au tout début du septième siècle des chrétiens (près de 200 ans avant Charlemagne !), pour soutenir idéologiquement l'entreprise guerrière de l'expansion arabe, religion ou de tout autre idéologie réactionnaire.
Je vais pinailler....
Non, le Coran n'a pas été "écrit" au début du VIIe siècle. Ce qui est censé se passer au début du VIIe siècle, c'est le début de l'épopée de Mahomet (date-repère : l'Hégire en 622).
Pour autant que je m'en souvienne (j'ai pas de bouquin pour vérifier dans ma bibli), le laps de temps entre le moment où Mahomet est censé faire ce qui est rapporté par la tradition musulmane et le moment où le Coran serait "écrit" est encore plus grand que celui existant entre le moment où Jésus aurait vécu et le moment où les Evangiles auraient été rédigés. Et il n'y a pas plus de preuves directes de l'existence de Mahomet que de celles de l'existence de Jésus (contrairement à ce que l'on croit a priori)
Bref, si les paroles présentées dans le Coran sont censées avoir été prononcées un peu après 622, elles n'ont été mises par écrit que bien après, donc certainement pas au début du VIIe siècle. Plus probablement du temps de l'expansion arabo-msulmane, soit un siècle plus tard.
A confirmer.

Par ailleurs, je ne suis pas du tout persuadé de la pertinence de la provocation sur le thème "la plus conne des religions", dans les pas de Houellebecq. Historiquement la religion musulmane est plus radicalement monothéiste qu'aucune autre, et en ce sens moins "superstitieuse" vu qu'elle ne mulitplie pas les intercesseurs et ne prétend pas que son prophète principal est semi-divin (surtout par rapport aux catholiques ou aux orthodoxes, qui sont un peu les pires dans le genre). Il y a des courants chrétiens ou juifs plus modernes et progressistes que des courants musulmans... et réciproquement. Et sur la longue durée, l'Islam a été un terreau bien plus favorable au développement de la science et de la rationalité que ne l'a été le monde chrétien (jusqu'au XVIIIe siècle, je pense)
Chercher dans les textes sacrés l'essence d'une religion est une démarche dont devrait se défier le matérialiste.
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Message par meichler » 10 Mars 2010, 07:13

Sur ce dernier point : bien d'accord. Cependant les textes ne sont pas indifférents, puisque les «croyants» prétendent en faire la base de leur «croyance».

Le texte n'épuise pas le réel. On le sait depuis longtemps. Cela ne lui ôte pas toute importance pour autant. Surtout qu'au cas particulier, il est censé être «la parole de Dieu», la seule vraie et intangible (c'est écrit tel que).
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par abounouwas » 10 Mars 2010, 18:56

(luc marchauciel @ mardi 9 mars 2010 à 21:33 a écrit :
(meichler @ mardi 9 mars 2010 à 20:19 a écrit :
Ce texte fut écrit au tout début du septième siècle des chrétiens (près de 200 ans avant Charlemagne !), pour soutenir idéologiquement l'entreprise guerrière de l'expansion arabe, religion ou de tout autre idéologie réactionnaire.

Je vais pinailler....
Non, le Coran n'a pas été "écrit" au début du VIIe siècle. Ce qui est censé se passer au début du VIIe siècle, c'est le début de l'épopée de Mahomet (date-repère : l'Hégire en 622).
Pour autant que je m'en souvienne (j'ai pas de bouquin pour vérifier dans ma bibli), le laps de temps entre le moment où Mahomet est censé faire ce qui est rapporté par la tradition musulmane et le moment où le Coran serait "écrit" est encore plus grand que celui existant entre le moment où Jésus aurait vécu et le moment où les Evangiles auraient été rédigés. Et il n'y a pas plus de preuves directes de l'existence de Mahomet que de celles de l'existence de Jésus (contrairement à ce que l'on croit a priori)
Bref, si les paroles présentées dans le Coran sont censées avoir été prononcées un peu après 622, elles n'ont été mises par écrit que bien après, donc certainement pas au début du VIIe siècle. Plus probablement du temps de l'expansion arabo-msulmane, soit un siècle plus tard.
A confirmer.

Par ailleurs, je ne suis pas du tout persuadé de la pertinence de la provocation sur le thème "la plus conne des religions", dans les pas de Houellebecq. Historiquement la religion musulmane est plus radicalement monothéiste qu'aucune autre, et en ce sens moins "superstitieuse" vu qu'elle ne mulitplie pas les intercesseurs et ne prétend pas que son prophète principal est semi-divin (surtout par rapport aux catholiques ou aux orthodoxes, qui sont un peu les pires dans le genre). Il y a des courants chrétiens ou juifs plus modernes et progressistes que des courants musulmans... et réciproquement. Et sur la longue durée, l'Islam a été un terreau bien plus favorable au développement de la science et de la rationalité que ne l'a été le monde chrétien (jusqu'au XVIIIe siècle, je pense)
Chercher dans les textes sacrés l'essence d'une religion est une démarche dont devrait se défier le matérialiste.
Bah à pinailler...

la vulgate de ʿUṯmān pourrait dater de 15 ans après la mort du Prophète, cf. datation C14 de manuscrits de Sanʿāʾ.
Cela ne tranche rien, mais la version "officielle" couchée par écrit au premier siècle abbasside (à partir de la 2nde moitié du 8e chr.) n'est pas forcément délirante.
La prédication aurait - selon la tradition - démarré vers 610 chr., 622 c'est juste la "fuite" ou l'émigration de la Mecque à Médine.
On trouve des versets sur le Dôme du Rocher (édifié vers 692 par l'Omeyyade ʿAbd al-Malik).
Les positions des écoles hypercritiques ont eu le mérite de pousser les partisans de la voix officielle dans leurs retranchements, mais le travail s'est fait sur fond de discussions aux enjeux idéologiques (touche pas à mon islam...)
La bourgeoisie musulmane actuelle n'est pas athée et se satisfait pleinement du bourrage de crâne des religieux.
Pour l'existence du personnage historique Muḥammad, il y a pourtant bien plus qu'une citation (Flavius Joseph pour Jésus). Des documents chrétiens, des missives d'ambassade avec les Byzantins. Ensuite, de l'histoire à la légende, je n'en sais rien, il faut une vraie recherche de spécialistes (et il y en a). Mais il a probablement existé. Bon, les voix d'en haut, c'est à la Jeanne d'Arc, mais ici tout le monde en est convaincu, pas besoin d'insister.
Tout à fait d'accord sur la fin. Mais la superstition, c'est une question de milieu, si on compare les pratiques des élites citadines avec celles des couches populaires, on trouve une nette différence. Enfin, ils se coltinent pas - pour la plupart - de clergé officiel. C'est déjà ça.
à +
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Message par Zelda » 11 Mars 2010, 07:19

(Meichler a écrit :Et cette religion en question, ce n'est pas n'importe quelle religion. C'est la religion coranique, islamique, c'est-à-dire précisément la religion qui, plus que tout autre, prétend dicter à la société aussi bien les lois que les comportements les plus intimes des individus.


Pas d'accord avec cette idée, Meichler. Qui est effectivement une idée islamophobe (l'Islam est intrinsèquement, plus que toute autre religion, néfaste).

TOUTES les religions sont intrinsèquement des philosophies qui prétendent légiférer la vie des croyants (au mieux) selon des rites immuables dictés par les saintes tables de la loi du ciel, bref, tout est écrit d'avance là-haut aurait dit Voltaire.

Après, elles se battent dans la société réelle, là pour survivre et obtenir des subventions dans une société globalement laïque, ailleurs pour imposer à tous et à toutes, croyants ou non, leurs préceptes de religion d'Etat.

Redonne une once de pouvoir étatique aux cathos et tu verras quoi ? le droit à l'IVG interdit, le droit au divorce remis en cause, le travail des femmes mal vu (zont autre chose à faire, dieu veut qu'on fasse plein d'enfants élevés direct au sein, de préférence 8 par 8, ça fait une équipe de scouts direct), la capote mise à l'index (de toute façon, t'as qu'à être fidèle ou abstinent, le sexe c'est péché, le plaisir sexuel, surtout au féminin, c'est abject) etc. etc.

Ils n'ont plus le pouvoir, Meichler ?
Mais tu te rends compte qu'ils n'ont même pas été foutu d'autoriser les femmes à être prêtres, ces arriérés de cathos obtus ??? Mais rien que pour ça, toutes les cathos "libres" femmes devraient quitter cette secte... Que dalle, il y a même plus de femmes que d'hommes aux messes.

Alors garde tes verges pour toutes les religions, sans discrimination.

Toutes les religions sont arbitraires, autoritaires, obscurantistes, intrinsèquement. Il n'y a pas plus de religion potable qu'il n'y a de secte potable. Après, l'Etat bourgeois les a plus ou moins bien mises au rencart. Le boulot est à finir, pour la révolution ouvrière, de préférence en lui coupant l'herbe sous le pied, à la religion. :17:
Zelda
 
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Message par Sterd » 11 Mars 2010, 07:43

(Zelda @ jeudi 11 mars 2010 à 07:19 a écrit : l'Etat bourgeois les a plus ou moins bien mises au rencart.
C'est surtout vrai, ici, en France, beaucoup moins, voire pas du tout ailleurs.
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Message par artza » 11 Mars 2010, 09:32

(Sterd @ jeudi 11 mars 2010 à 07:43 a écrit :
(Zelda @ jeudi 11 mars 2010 à 07:19 a écrit : l'Etat bourgeois les a plus ou moins bien mises au rencart.

C'est surtout vrai, ici, en France, beaucoup moins, voire pas du tout ailleurs.

Pour ne parler que de la France depuis la brève période de la séparation, les gouvernements successifs n'ont fait que remettre en selle l'église catholique et ne ratent pas une occasion d'exprimer la plus grande considération pour les autorités religieuses diverses et depuis des décennies ne cessent de les valoriser en montrant régulièrement la plus grande considération pour ces superstitions.
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Message par lucifer » 11 Mars 2010, 09:57

(Zelda @ jeudi 11 mars 2010 à 07:19 a écrit : QUOTE]

"Pas d'accord avec cette idée, Meichler. Qui est effectivement une idée islamophobe (l'Islam est intrinsèquement, plus que toute autre religion, néfaste)."

"Mais tu te rends compte qu'ils n'ont même pas été foutu d'autoriser les femmes à être prêtres, ces arriérés de cathos obtus".
Alors garde tes verges pour toutes les religions, sans discrimination.

Toutes les religions sont arbitraires, autoritaires, obscurantistes, intrinsèquement. Il n'y a pas plus de religion potable qu'il n'y a de secte potable. Après, l'Etat bourgeois les a plus ou moins bien mises au rencart. Le boulot est à finir, pour la révolution ouvrière, de préférence en lui coupant l'herbe sous le pied, à la religion. :17:
Heu Zelda,tu as raison,il n'y a pas de femmes pretres,mais connais tu des femmes Rabin,ou Imam ?

Toutes les religions néfastes dit tu avec bon sens,donc combattons les quand elles refusent le divorce,surtout aux femmes,alors que l'homme a lui le droit de répudiation.Combattons les quand elles s'opposent a la contraception et a l'I.V.G.Combattons les lorsqu'elles autorisent l'homme a avoir plusieurs épouses,mais refusent ce droit aux femmes,et les condamnent a mort par lapidation pour adultere....etc....

Or,aujourd'hui,alors que nos parents et grand-parents ont combattu et fait reculer la secte Catholique,qu'ils l'ont virée du pouvoir et rejeté son ingérence dans les services publiques.Alors que,bien qu'encore présente parmis les travailleurs,elle n'a plus un poid déterminant,Une autre religion postule a son remplacement et,avec l'aide de l'état s'implante dans les quartiers.

Et certains a l'E.G. voudraient s'interdire,et nous interdire de combattre cette nouvelle équipe qui entre sur le terrain,pour servir la soupe au patronat,a la bourgeoisie.Et quand d'autres reprennent le flambeau de la lutte contre cet obscurantisme,contre l'oppression des femmes qui est préchée,ces pseudos gauchistes nous traitent d'Islamophobes,reprenant a leur compte cet anatheme lancé par les Ayathollahs.
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