Le débat LO-NPA

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Crockette » 30 Mai 2010, 09:16

sur ce qui est dit sur ce fils, je trouve vue de l'extérieur et ça n'engage que moi, qu'il y a beaucoup de militants au NPA un peu (beaucoup) touriste au niveau théorie, histoire de la lutte des classes...valeurs communistes...

j'avais déjà ce sentiment avec des militants qui allaient manger gratos ds des magasins et qui pensaient que ce genre d'actions était révolutionnaire...

ce sentiment s'est renforcé quand ils ont changé de nom : on définit pas une politique sur une pure opposition à un système capitaliste, mais on contrant ce système par la création d'un programme économique social de rechange....

l'histoire de la militante voilée ça confirme encore ce tourisme théorique qui se dilue partout au sein du NPA.

effectivement je crois que les militants du NPA sont hétéroclites sur le plan des idées : ça va des écolos ou décroissanteurs aux sympathisants d' ATTAC, aux pacifistes peace and love, voir aux étudiants qui n'ont pas fini leur crise rebelle d'adolescence. et j'oublie pas les communistes nationaux comme piquet...meme s'il n'y ait plus.

c'est une vue extérieure donc totalement subjective.

Crockette
 

Message par Matrok » 30 Mai 2010, 10:51

Bon, je vais encore faire une longue tartine, mais c'est comme ça le dimanche, je petit-déjeune tard. Il me semble que dans ce débat on a deux propositions qui s'affrontent, et aucune ne me satisfait.

Celle de LO, c'est en gros : "On ne peut pas construire le parti dont la classe ouvrière a besoin en additionnant les militants communistes révolutionnaires bien formés un par un, mais en faisant ça on peut créer non pas un parti pour tout de suite, mais un noyau dur qui fera que ces idées ne disparaîtront pas, et qui sera indispensable quand les conditions seront réunies pour que se parti se forme. C'est ce qu'on se propose de faire".

Ce à quoi je vois plein d'objections, dont certaines ont été faites à la tribune par les représentants du NPA : Est-ce qu'il n'y a pas urgence à chercher plus d'efficacité tout de suite, par exemple pour combattre les attaques contre la retraite ? Quelle est la place de la démocratie dans un tel noyau dur ? N'y a-t-il pas un risque de se couper des autres militants, y compris des autres communistes révolutionnaires ? Et puis c'est bien beau de répéter que le parti se formera "à la vitesse de la lumière" à un moment donné mais ça ressemble à un vœu pieu, sans rapport avec l'Histoire...

Celle du NPA, c'est en gros : "En effet on ne peut pas construire un parti communiste révolutionnaire qui soit réellement utile à la classe ouvrière et à la société pour le moment en additionnant simplement les militants. Mais la situation nous oblige à créer un parti, il y a urgence, alors on fait appel à toutes les bonnes volontés, et même vous LO, viendez donc, et puis on verra ce qui arrivera."

Ce à quoi les représentants de LO à la tribune ont fait plein d'objections que je partage : pas question d'abandonner la référence communiste et révolutionnaire dans un nouveau parti aux contours flous. Si on ne recrute pas sur cette base, jamais ce parti ne sera communiste et révolutionnaire. Au contraire, vu la situation, il ne pourra être en fin de compte que réformiste. Il sèmera des illusions et contribuera à faire perdre toute conscience à la classe ouvrière de sa force et de son rôle historique. En plus de ces objections, on s'inquiète à juste titre des concessions faites à des mouvements réactionnaires (islamistes, décroissantistes).

Mais y a-t-il seulement deux options : faire un parti ouvert à tous les vents même ceux qui sentent mauvais, ou bien faire un noyau dur en attendant une situation favorable ? Bien entendu un parti qui réunirait des militants de divers horizons mais tous se revendiquant du communisme et se plaçant dans une perspective révolutionnaire, ne serait pas encore "le" parti communiste révolutionnaire, mais il me semble qu'il est possible et que certaines objections des deux camps ne s'appliqueraient pas à un tel projet. Après, qui avait la volonté de faire ça, pas grand monde...

Au fait, est-ce que quelqu'un est allé aux débats animés respectivement par la tendance CLAIRE (le samedi à 15h) et par l'Etincelle (le samedi à 20h) ? Qu'est-ce qu'ils ont dit ? Quelles ont été les interventions d'autres militants ? Il faudrait peut-être créer un autre fil là-dessus mais il me semble que vu qu'il s'agit de courants qui sont au NPA, ça reste dans le sujet...
Matrok
 
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Message par Zelda » 30 Mai 2010, 12:45

Je ferai juste ces quelques commentaires (début de réponse pour la partie LO, je laisserai des proches NPA répondre pour la partie NPA) :


a écrit :
Celle de LO, c'est en gros : "On ne peut pas construire le parti dont la classe ouvrière a besoin en additionnant les militants communistes révolutionnaires bien formés un par un, mais en faisant ça on peut créer non pas un parti pour tout de suite, mais un noyau dur qui fera que ces idées ne disparaîtront pas, et qui sera indispensable quand les conditions seront réunies pour que se parti se forme. C'est ce qu'on se propose de faire".


J'ajouterai à ton résumé : qu'appelle-t-on des conditions réunies qui signifieraient un changement évident de période ?

Des luttes, bien entendu, mais des luttes d'ampleur prêtes à dépasser les cadres conventionnels des mots d'ordre des syndicats ou des partis.

Et là, il faudra un noyau dur effectivement, qui sera à contre-courant de toute la société, à un moment où les masses joueront un rôle, seront entrées en scène.

a écrit :
Ce à quoi je vois plein d'objections, dont certaines ont été faites à la tribune par les représentants du NPA : Est-ce qu'il n'y a pas urgence à chercher plus d'efficacité tout de suite, par exemple pour combattre les attaques contre la retraite ?

Plus d'efficacité, c'est quoi ?
Que l'urgence soit toujours plus flagrante, c'est certain...

Mais ça ne veut pas dire que la solution qui consiste à passer des accords entre appareils (de taille minuscule, moyenne ou importante peu importe, ce sont toujours des "appareils") remplacera moindrement ou accélèrera l'intervention des masses sur la scène politique.

J'imagine que c'est cela que tu mets derrière le mot "efficacité"... L'histoire de la LCR comme du NPA semble indiquer le peu d'efficacité de cette politique non ?

C'est un peu le sens des interventions de Pierre Vandrille à la fin, si j'ai bien pigé.

a écrit :
Quelle est la place de la démocratie dans un tel noyau dur ? N'y a-t-il pas un risque de se couper des autres militants, y compris des autres communistes révolutionnaires ? Et puis c'est bien beau de répéter que le parti se formera "à la vitesse de la lumière" à un moment donné mais ça ressemble à un vœu pieu, sans rapport avec l'Histoire...


Le problème encore une fois, c'est que tous les militants, de par la petite taille de notre organisation ou le peu de politisation de la période, sommes un peu trop "coupés des masses" à notre goût. "Se couper des autres militants", ne serait pas le plus grave. Car dans la période actuelle, se retrouver entre militants pour se tenir chaud, c'est sans doute ce qu'il y a de plus tentant, et qui rend un peu moins douloureux le fait que l'on est un peu trop coupés des masses, ou pour le dire plus positivement, pas assez immergés et influents dans la classe ouvrière, dans les quartiers populaires. Les réunions entre petits comités, petits appareils, bref, entre militants sont bien plus rassurantes que de tenir des activités publiques dans lesquelles on peut parfois avoir l'impression de prêcher dans le désert.

On peut toujours se raconter des tas d'histoires pour se consoler entre militants, mais c'est le problème des groupes "à la gauche de la gauche" pour parler très très large.

Pour "le parti se formera à la vitesse de la lumière", je ne sais pas si tes guillemets font référence à une expression textuelle ou juste pour signaler une formulation de ton cru pour aller vite (c'est toujours le problème du double sens des guillemets), en tout cas, je crois que ce n'est pas juste. Le parti se formera, dans l'analyse de LO qui ne va chercher ses hypothèses que dans l'histoire passée du mouvement ouvrier (y a-t-il moyen de faire autrement sans parler totalement dans le vide ?), le parti se formera disais-je, sur plusieurs années sans doute de remontée des luttes, et si les luttes sont suffisamment larges et profondes pour que les masses puissent remettre totalement en question la suprématie des syndicats et partis qui parlent en son nom (mais pas dans ses intérêts forcément), depuis "toujours".
Là, c'est le genre de période où une voie s'ouvre de développement d'un embryon révolutionnaire vers un parti révolutionnaire.
Nous n'y sommes pas.

a écrit :
Mais y a-t-il seulement deux options : faire un parti ouvert à tous les vents même ceux qui sentent mauvais, ou bien faire un noyau dur en attendant une situation favorable ? Bien entendu un parti qui réunirait des militants de divers horizons mais tous se revendiquant du communisme et se plaçant dans une perspective révolutionnaire, ne serait pas encore "le" parti communiste révolutionnaire, mais il me semble qu'il est possible et que certaines objections des deux camps ne s'appliqueraient pas à un tel projet. Après, qui avait la volonté de faire ça, pas grand monde...

J'insiste, dans la période actuelle.
Dans une période comme je décris ci-dessus, ou plusieurs petits embryons révolutionnaires gagneraient l'oreille d'une partie des masses, il faudrait sérieusement songer à des alliances, et pas seulement électorales ou de façade... un véritable front sur des objectifs communs essentiels, qui convaincrait les masses que les "gauchistes" ne sont pas que des bavards impuissants.

PS : je m'aperçois que j'ai été très longue, pardon. Mais je pense que d'autres camarades auront encore beaucoup de choses à dire... ou à rectifier par rapport à ce que je peux dire...
Zelda
 
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Message par Matrok » 30 Mai 2010, 14:03

Merci Zelda. Je vais y aller lentement pour digérer ça, mais juste là dessus :
(Zelda @ dimanche 30 mai 2010 à 12:45 a écrit :Pour "le parti se formera à la vitesse de la lumière", je ne sais pas si tes guillemets font référence à une expression textuelle ou juste pour signaler une formulation de ton cru pour aller vite (c'est toujours le problème du double sens des guillemets), en tout cas, je crois que ce n'est pas juste.


C'était une tentative de citation textuelle qui a foiré. Cf. plus haut dans ce fil, je cite Sterd :
(Sterd @ vendredi 28 mai 2010 à 14:36 a écrit :Ensuite il y a des passages incroyables. Ou YL cite le texte du dernier congrès de LO : "Nous ne construirons certainement pas le parti révolutionnaire par la méthode du un, plus un, plus un. Mais, dans des circonstances favorables, le parti peut se construire très vite, « à la vitesse de l’éclair », disait Trotsky, pour peu qu’existe un noyau cohérent de militants compétents. C’est ce noyau qu’il nous faut construire.". Pour nous expliquer très longuement, avec force répétitions que le parti ne se construira pas par la méthode du un plus un. Ce qui est précisément ce qui est dit dans la citation.

C'est ça que j'avais en mémoire, sauf que comme je n'ai pas vérifié j'ai écrit "à la vitesse de la lumière" à la place de "à la vitesse de l'éclair". Le sens est quasiment le même...

a écrit :Le parti se formera, dans l'analyse de LO qui ne va chercher ses hypothèses que dans l'histoire passée du mouvement ouvrier (y a-t-il moyen de faire autrement sans parler totalement dans le vide ?), le parti se formera disais-je, sur plusieurs années sans doute de remontée des luttes, et si les luttes sont suffisamment larges et profondes pour que les masses puissent remettre totalement en question la suprématie des syndicats et partis qui parlent en son nom (mais pas dans ses intérêts forcément), depuis "toujours".
Là, c'est le genre de période où une voie s'ouvre de développement d'un embryon révolutionnaire vers un parti révolutionnaire.
Nous n'y sommes pas.

Je constate qu'entre "sur plusieurs années sans doute" et "à la vitesse de l'éclair", ça n'est pas la même chose...
Matrok
 
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Message par Ottokar » 31 Mai 2010, 06:45

(Matrok a écrit :Ce à quoi je vois plein d'objections, dont certaines ont été faites à la tribune par les représentants du NPA : Est-ce qu'il n'y a pas urgence à chercher plus d'efficacité tout de suite, par exemple pour combattre les attaques contre la retraite ?

Il vaut arrêter de se payer de mots et reconnaître que lutter contre la retraite dépasse largement les forces des quelques milliers de militants d'extrême gauche. Nous pouvons jouer un rôle local, un rôle d'opinion (manifesté dans les élections) pas plus. Pour l'instant.

S'il y a d'autres évènements, alors, ce sera autre chose. Mais alors, il faudra avoir une politique juste et claire si on veut critalliser les aspirations des masses. C'est pour cela qu'il ne fauta ps détruire notre outil aujird'hui. Car au moment venu, un paryi hésitant, divisé, aux trois quarts réformard, bouffi de préoccupations électirales, pris par toytes les modes écolos, etc. ne servira à rien car il sera incapable d'agir efficacement.

Le PSU n'a servi à rien en 68 lorsque les partis de gauche ont trahi.C'est cela que je reprocherai au NPA, moi, ou plutôt à mes amis de la LCR qui ont décidé de construire le NPA. D'avoir abandonné un parti qui avait bien des défauits, plus proche du MIR chilien ou du POUM espagnol (Andres Nin en moins) pour construire un nouveau PSU qui n'est pas arrivé à faire adhérer des dizaines de milliers d'adhérents, et qui est paralysé de plus par toutes les tendances possibles et imaginables, plus préoccupés par elles-mêmes que par leur parti. A la Fête, sur la vingtaine de stands de la zone politique, il y avait presque 5 NPA, entre la tendance Claire, L'Etincelle, ARS-Combat, etc.
Ottokar
 
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Message par lucifer » 31 Mai 2010, 07:40

(Ottokar @ lundi 31 mai 2010 à 07:45 a écrit : [QUOTE

" A la Fête, sur la vingtaine de stands de la zone politique, il y avait presque 5 NPA, entre la tendance Claire, L'Etincelle, ARS-Combat, etc."

Sacré Ottokar :( .

Rectifion,afin d'éviter l'incident diplomatique.Si le NPA est une enseigne a"succursales multiples",l'ARS-Combat est toujours la petite épicerie indépendante du coin de la rue.(qui se présente d'ailleurs plus proche de LO que du NPA) :17: .
lucifer
 
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Message par artza » 31 Mai 2010, 07:44

a écrit :
(Matrok @ dimanche 30 mai 2010 à 15:03 a écrit :Merci Zelda. Je vais y aller lentement pour digérer ça, mais juste là dessus :

(Zelda @ dimanche 30 mai 2010 à 12:45 a écrit :Le parti se formera, dans l'analyse de LO qui ne va chercher ses hypothèses que dans l'histoire passée du mouvement ouvrier (y a-t-il moyen de faire autrement sans parler totalement dans le vide ?), le parti se formera disais-je, sur plusieurs années sans doute de remontée des luttes, et si les luttes sont suffisamment larges et profondes pour que les masses puissent remettre totalement en question la suprématie des syndicats et partis qui parlent en son nom (mais pas dans ses intérêts forcément), depuis "toujours".
Là, c'est le genre de période où une voie s'ouvre de développement d'un embryon révolutionnaire vers un parti révolutionnaire.
Nous n'y sommes pas.

a écrit :Je constate qu'entre "sur plusieurs années sans doute" et "à la vitesse de l'éclair", ça n'est pas la même chose...

Et si c'était simplement la même chose à des périodes et dans des conditions différentes.

L'accumulation des forces militantes minimum passe par le "bouton de veste", encore que selon les circonstances, elle puisse s'exercer de manière et avec des résultats bien différents.

Quoi de commun entre le militant qui n'a que des journées de 24h. et pas assez de ses deux mains pour agripper tous les boutons qui s'offrent à sa prégnance et celui qui doit mettre en oeuvre des ruses de sioux, des prétextes les plus divers, provoquer des rencontres de hasard pour agripper un seul bouton qui le plus souvent lui restera dans les mains.

Je ne parle pas des périodes ou il faut retenir par le pan de la chemise des militants qui se défilent :hinhin: .

Peut survenir une période ou la formation du parti s'accélère énormément.

Pour ma part je n'en connais qu'une. Les années 1919-1923 et là encore que de différences entre la formation des PC de France, d'Allemagne, d'Italie, des USA ou de Chine pour ne parler que de ceux la.
artza
 
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Message par Ottokar » 31 Mai 2010, 08:07

(lucifer @ lundi 31 mai 2010 à 07:40 a écrit : Sacré Ottokar :wavey: ,les camarades de l'ARS-Combat vont etre ravis d'apprendre que tu les a fait adhérer au NPA

désolé, j'ai cru qu'ils y étaient aussi. Le NPA n'en a pas voulu ? Ils n'ont pas voulu aller tenter d'y pêcher quelque chose comme tout le monde ? Dans le fond, je m'en tape un peu.

Déjà quand j'ai essayé de discuter avec la tendance "Claire" ex-CRI ils m'ont expliqué qu'ils avaient quitté le PCI lambertiste car ils avaient une divergence pour savoir si les forces productives avaient cessé de croître... comme j'ai un peu rigolé en disant qu'on ne scissionnait pas là-dessus (quoique...) ils m'ont dit ensuite qu'ils n'avaient pas avalé le tournant Gluckstein-maire-démocratie-Schivardi. Là je comprends mieux.
Ottokar
 
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Message par rougeole » 03 Juin 2010, 21:32

J'ai été étonné par l'argument de Vandrille qui consistait à dire que le congrès mondial de la 4eme internationale avait voté le soutien au Hamas et au Hezbollah, après avoir vérifié sur Inprecor je me suis aperçu de la falsification:
a écrit :Dans des pays comme l’Irak, la Palestine, l’Afghanistan, nous combinons l’exigence du retrait des troupes, tâche centrale, le soutien aux militants et groupes progressistes et la bataille face à la domination des courants islamistes fondamentalistes.

cf http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=916
rougeole
 
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Message par Gaby » 03 Juin 2010, 21:39

(Zelda @ dimanche 30 mai 2010 à 13:45 a écrit : Mais ça ne veut pas dire que la solution qui consiste à passer des accords entre appareils (de taille minuscule, moyenne ou importante peu importe, ce sont toujours des "appareils") remplacera moindrement ou accélèrera l'intervention des masses sur la scène politique.

Ah bon ? De tout temps, de tout lieux ? Que ce ne soit pas suffisant d'accord, mais désolé, pour gagner les travailleurs à ses idées, il faut faire envie. C'est quoi le fond de commerce du "vote utile" ? Que les partis plus radicaux ne peuvent rien proposer de concret. Pour enthousiasmer même à petite échelle, il y a une responsabilité des gens déjà engagés, ça me semble aller de soi.
Gaby
 
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