Informations Ouvrières

Message par Front Unique » 23 Mars 2011, 22:35

Informations Ouvrières N° 141, semaine du 24 au 30 mars 2011

L'EDITORIAL

Et le POI dans cette situation ?

A ceux qui, prétendument de « gauche », ont osé faire appel à l’intervention militaire en Libye, on rappellera la phrase d’Anatole France: « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les marchands de canons. »

Aujourd’hui, les marchands de canons ont laissé la place aux grands trusts pétroliers et à la défense des « accords d’association » organisant le pillage des nations par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.

Mais pas plus qu’hier, les bombes larguées des avions français, américains ou anglais n’ont pour objectif de faire triompher la démocratie et la liberté.

Un même consensus amène ces « responsables » à réaliser l’union sacrée autour de l’intervention en Libye et à s’aligner en France sur la politique de l’Union européenne.

Mais précisément, cette politique a fait l’objet d’une abstention-rejet massive dimanche dernier (lire la déclaration du POI).

Et le Parti ouvrier indépendant dans cette situation ?

Quelles perspectives contribue- t-il à ouvrir ?

L’un de nos candidats nous écrit au lendemain du premier tour: « 7% et 8% dans deux communes ouvrières, 5%sur la totalité de ce canton très ouvrier. Lors du mouvement sur les retraites, les travailleurs y étaient en grève massivement et avaient manifesté à la sous-préfecture. A vrai dire, “ma campagne” pour les cantonales s’est surtout enracinée dans le prolongement de cette mobilisation qui, dans notre canton, a vu l’ensemble des unions locales se prononcer pour le retrait de la contre-réforme. Pour l’essentiel, ce sont des militants syndicaux non membres du POI qui, comme citoyens n’engageant pas leur organisation, ont fait campagne. Dans quatre communes de ce canton où les forces organisées du Parti ouvrier indépendant étaient jusqu’à présent limitées, des camarades aux appartenances et aux responsabilités les plus diverses dans le mouvement ouvrier, avec qui nous avions combattu au coude à coude pour l’unité pour le retrait de la contre-réforme Woerth-Fillon, se sont saisis de ma candidature. D’une certaine manière, ils ont utilisé ce cadre des cantonales pour exprimer sur le plan électoral (bien déformé du fait des institutions de la Ve République, elle-même reliée à l’Union européenne) ce qui les avait amenés à être les organisateurs locaux du mouvement des retraites. Pour moi, cela montre en creux la nécessité que ce levier politique que représente un authentique parti ouvrier indépendant soit perçu comme une force à tous les niveaux. Ce qui renvoie à la nécessité générale pour la classe ouvrière d’ouvrir par sa propre action la voie de la rupture avec la Ve République et l’Union européenne, et d’imposer l’Assemblée constituante souveraine. Maintenant, la question qui nous est posée c’est : regrouper et renforcer ce Parti ouvrier indépendant dans le canton. »

Regrouper et renforcer un authentique parti ouvrier indépendant, capable de faire d’une campagne — électorale dans la forme— le prolongement et l’expression politique des processus de la lutte de classe: c’est possible dans tous les cantons, dans tout le pays.

C’est possible, mais aussi nécessaire.

La crise de décomposition de la Ve République et de l’Union européenne s’approfondit de jour en jour; la marche à la guerre s’accélère; la classe ouvrière et le peuple expriment par l’abstention leur rejet de cette politique…mais aussi leur aspiration à s’ouvrir une issue.

Construire un authentique parti ouvrier indépendant, c’est contribuer à répondre à cette aspiration.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI

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Message par Front Unique » 01 Avr 2011, 22:37

Informations Ouvrières N° 142, semaine du 31 mars au 6 avril 2011

L'EDITORIAL

Crise de régime...

Ce deuxième tour de l’élection cantonale porte la crise du régime à un niveau sans précédent.

Clé de voûte des institutions, le président de la République voit son parti imploser, son Premier ministre se dresser contre lui, le chef de l’UMP se dresser contre le Premier ministre, des députés UMP refuser une nouvelle candidature Sarkozy en 2012…

Du côté du Parti socialiste, la guerre des « présidentiables » est engagée.

La crise secoue simultanément toute l’Europe.

Au Portugal, le gouvernement Socrates (Parti socialiste) est contraint à la démission, sur fond de manifestations massives.

Motif: il a échoué à obtenir la signature de la confédération syndicale CGTP au bas d’un « pacte social ».

A Londres, 500 000 manifestants contre les coupes brutales imposées par le gouvernement Cameron.

En Allemagne, Merkel essuie un camouflet majeur dans le Land de Bade-Wurtemberg.

Partout, sous des formes diverses, les travailleurs et la jeunesse expriment leur rejet des politiques de rigueur dictées au nom de la « réduction des déficits publics ».

Un impératif que Sarkozy, pourtant, envers et contre tout, persiste à vouloir inscrire dans le marbre de la Constitution.

Quant au Parti socialiste, il inscrit « la nécessaire réduction des déficits publics » parmi les « obligations qu’ils (les gouvernants — NDR) ont violées tous les jours » (1) !

Réforme constitutionnelle, dictature des déficits publics…

Ils voudraient instaurer un ordre corporatiste totalitaire.

Un ordre corporatiste totalitaire où, quels que soient les changements de gouvernement, les mêmes politiques devraient s’appliquer.

Un ordre corporatiste totalitaire où les syndicats, pour exister, devraient accepter de se faire les instruments subsidiaires signant et mettant en oeuvre les mesures de destruction décidées à Bruxelles.

N’en déplaise à l’éditorialiste du Monde (2), la démocratie, ce n’est pas le « droit » de choisir une fois tous les cinq ans le nom de celui qui exécutera les basses oeuvres de l’Union européenne, elles mêmes dictées par les fonds de pension et les capitalistes du monde entier.

La démocratie, c’est d’abord la liberté pleine et entière d’expression et d’organisation.

La démocratie, c’est la liberté pour les syndicats de revendiquer sans être prisonniers de la dictature des déficits publics.

C’est la liberté pour les partis de combattre pour mettre en oeuvre une autre politique, et, pour cela, d’agir pour rompre avec le système institutionnel.

La démocratie, c’est la reconnaissance du droit imprescriptible des exploités et des opprimés à organiser leur propre lutte de classe pour la défense intransigeante de leurs revendications.

On le comprend: ainsi rétablie dans son véritable contenu, la démocratie est incompatible avec la survie des institutions de la Ve République et de l’Union européenne.

Elle appelle au contraire leur liquidation et l’élection d’une Assemblée constituante.

On peut, certes, partager ou non cette position du Parti ouvrier indépendant.

Mais nul ne peut se prévaloir de la défense de la démocratie sans dire non à la réforme constitutionnelle, non à la dictature des déficits publics.

Tel est le sens de l’appel, soumis à la signature de masse, à l’initiative du Parti ouvrier indépendant.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


(1) Déclaration de Michel Sapin, secrétaire national à l’économie du PS, 16mars.
(2) Qui ose écrire que les abstentionnistes « mettent la démocratie en danger ».


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Message par abounouwas » 02 Avr 2011, 08:34

:sleep2:
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Message par Front Unique » 06 Avr 2011, 16:28

Informations Ouvrières N° 143, semaine du 7 au 13 avril 2011

L'EDITORIAL

La machine est en route: il faut l’arrêter

Mardi 29 mars: alors que les troupes françaises bombardent la Libye et s’apprêtent à intervenir en Côte d’Ivoire, une dépêche de l’AFP nous apprend que « le projet de loi qui doit graver dans le marbre de la Constitution la maîtrise des finances publiques sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 3 mai », débat « précédé le 2 mai d’une déclaration du gouvernement suivie d’un débat et d’un vote sur le programme de stabilité adressé par la France à la Commission européenne ».

La machine est en route: guerre à l’extérieur contre les peuples, tentative, à l’intérieur, d’instaurer la dictature des déficits publics.

Mardi 5 avril: le Parti socialiste rend public son « projet ».

Un projet qui fait preuve d’une « relative orthodoxie financière », se félicite le quotidien du capital financier Les Echos, qui précise: « Le cadrage qui sous-tend son projet fait de la réduction du déficit une priorité: “Les Français le savent, des efforts seront demandés pour rétablir la situation”, souligne le texte. »

Le régime de la Ve République est usé jusqu’à la corde.

D’où l’urgente nécessité d’un consensus droite-gauche sur un objectif: instaurer un ordre corporatiste, antidémocratique et anti-ouvrier, emprisonnant les organisations ouvrières (et toute action revendicative) dans le carcan « institutionnel » de la réduction des déficits.

Et tout cela cadré par les diktats de l’Union européenne.

C’est bien une même guerre qui se mène à l’extérieur et à l’intérieur.

Les travailleurs et les jeunes le comprennent, qui signent massivement l’appel du Parti ouvrier indépendant contre la réforme constitutionnelle.

Et, parmi eux, nombre de militants ou sympathisants du Parti socialiste et du Parti communiste, qui, comme tous les travailleurs, disent: on n’en peut déjà plus, il est urgent de bloquer la politique de destruction dictée par l’Union européenne; alors pas question, en plus, de laisser imposer cette dictature des déficits !

D’ailleurs, qu’est-ce que la mobilisation des enseignants et des parents contre les 16 000 suppressions de postes du ministre Chatel, sinon le mouvement pratique qui dresse les droits et l’avenir de la jeunesse contre la dictature des déficits publics ?

On lit dans La Voix du Nord (sous la plume d’un journaliste que nous ne connaissons pas) les lignes suivantes: « Dans l’Arrageois, une quinzaine de classes de primaire et de maternelle sont menacées de fermeture à la rentrée. Sacrifiées sur l’autel de la baisse (supposée) des effectifs ou apportées en offrande au dieu tout puissant de la rigueur budgétaire. A ce que l’on dit, chaque fermeture de classe de maternelle représente une économie de 36 000 euros. Soit juste un peu moins que le tarif d’une heure de vol de l’avion de combat Rafale: 39 000 euros ! Vous savez, ce fleuron de l’aviation tricolore qui distille la paix à coups de missiles au-dessus de la Libye. Alors oui, c’est facile et même populiste comme raccourci. Mais je préfère savoir ma fille sur les bancs de l’école qu’un pilote au combat. »

Oui, le combat contre la guerre à l’extérieur, c’est le combat contre la guerre à l’intérieur.

C’est le combat contre la dictature de l’Union européenne et des déficits publics.

A bas la réforme constitutionnelle !

Redoublons d’efforts dans la campagne de masse pour la mettre en échec !

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


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Message par Zorglub » 06 Avr 2011, 16:43

Une pincée de "diktat de l'Union européenne", une pointe d'autosatifaction, saupoudrée d'un brin d'illusion. C'est une machine qui pond ces éditos ?
Je connais des grosses ficelles qui sont plus usées jusqu'à la corde que la Vème.
La seule pointe de lucidité ne vient même pas de Gluckstein, mais d'un journaliste...
Zorglub
 
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Message par Front Unique » 14 Avr 2011, 21:03

Informations Ouvrières N° 144, semaine du 14 au 20 avril 2011

L'EDITORIAL

Se soumettre, ou mettre en échec ?

« Les Portugais éliront une nouvelle majorité le 5 juin, mais ils n’auront pas le choix du programme de droite ou de gauche, le vainqueur devra imposer l’austérité jusqu’en 2014 au moins.Trois semaines plus tôt, chaque grand parti s’y sera engagé individuellement auprès de l’Union européenne et du FMI. Cette perte de contrôle politique est le prix à payer pour un plan (...) décidé hier dans ses grandes lignes par la zone euro, les 27 pays de l’UE et la Banque centrale européenne. »

Ce plan, précise Le Figaro (9 avril) d’où ces lignes sont extraites, « vise à mettre l’Etat portugais au régime sec, à lancer un “ambitieux programme” de privatisation pour réduire la dette publique et, enfin, à assouplir le marché du travail ».

Et Le Figaro de citer la déclaration du 8 avril: « La préparation (du plan d’austérité) devra commencer immédiatement, en vue d’un accord entre les partis à la mi-mai, et permettre la mise en œuvre sans délai du programme d’ajustement dès la formation du nouveau gouvernement. »

Dans de telles conditions, y a-t-il encore un enjeu à ces élections ?

Le Figaro répond: « Pour éviter toute contestation issue des urnes, les Vingt-Sept ne concrétiseront leur aide qu’une fois acquis “le soutien des principaux partis politiques”, indique la déclaration finale.

Le futur chef de gouvernement ne pourra qu’appliquer scrupuleusement le remède auquel il aura lui-même souscrit. »

En France, un rapport de l’OCDE (1) félicite le gouvernement et l’encourage à amplifier les mesures anti-ouvrières — en matière de salaires, Sécurité sociale, hôpitaux, marché du travail, etc. — destinées à revenir aux critères de Maastricht.

Le rapport précise: « La France aurait intérêt à se doter d’un cadre budgétaire renforcé et à valeur constitutionnelle. Ce cadre inclurait une règle de déficit structurel, une programmation budgétaire pluriannuelle détaillée et un conseil budgétaire indépendant. »

Certes, la France n’est pas le Portugal...

Mais peut-on ignorer que le 3 mai, l’Assemblée nationale entame le débat sur la réforme constitutionnelle qui prétend graver dans le marbre l’interdiction des déficits publics ?

Peut-on ignorer que le projet du PS pour 2012 prévoit l’adoption, au lendemain de la présidentielle, d’une « loi de finances publiques quinquennale » fixant les mesures « de maîtrise des déficits et de réduction de la dette » ?

Peut-on ignorer que, d’une manière ou d’une autre, tous les candidats institutionnels sacrifient à la nécessité de « réduire les déficits » (2) ?

Portugal, France: la triple dictature de la dette, de l’euro et de l’Union européenne réduit le suffrage universel au seul choix d’un nom, celui de l’exécuteur des basses œuvres du FMI et de l’Union européenne.

Pas un jour, pourtant, sans un candidat supplémentaire.

Comme si tout se résumait à la question: être ou ne pas être... candidat à la présidentielle.

La véritable question n’est-elle pas, plutôt: rompre ou ne pas rompre avec les diktats de l’Union européenne ?

Et pour commencer: se soumettre à la dictature des déficits publics, ou la mettre en échec ?

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


(1) OCDE : Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe les gouvernements des principaux pays capitalistes et situe sa réflexion dans le cadre de l’économie de marché.
(2) Y compris Mélenchon, promu candidat de la direction du PCF. Le Parti de gauche, dans une résolution du 10 avril, dit oui « à une transformation de l’Union européenne, non à sa destruction », oui au maintien de l’euro, et se prononce pour « renationaliser le financement de la dette publique », dont « une partie » devrait être rachetée « par création monétaire », ce qui, dans tous les cas, revient à renflouer les spéculateurs et à faire de la « réduction des déficits » la clé des politiques publiques.

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Message par Front Unique » 21 Avr 2011, 22:44

Informations Ouvrières N° 145, semaine du 21 au 27 avril 2011

L'EDITORIAL

De deux choses l’une

Privatisations, assouplissement des conditions de licenciement, baisse des indemnités de licenciement, remise en cause des treizième et quatorzième mois des fonctionnaires, suppression d’aides sociales aux retraités, réduction de la durée et du montant des allocations chômage, hausse du ticket modérateur de la Sécurité sociale et baisse du remboursement des médicaments, suppression massive des emplois dans le secteur public…

Telles sont quelques-unes des mesures que « la troïka » est venue imposer au Portugal le 18 avril.

La « troïka », c’est le FMI, l’Union européenne, la Banque centrale européenne.

Leur mission ?

Finaliser ce plan de rigueur d’une brutalité inouïe souscrit par avance par tous les partis politiques en échange d’une « aide » de 80 milliards d’euros, qui servira, pour l’essentiel, à renflouer les banques et à garantir leurs profits spéculatifs.

Ce plan portugais ne fait que reprendre celui initié il y a quelques mois en Grèce.

La Grèce, elle, est déjà plus loin.

Trois ou quatre plans de rigueur n’ont pas suffi.

Il y est question aujourd’hui de « restructurer la dette ». Pour parler clair: de déclarer la Grèce en état de faillite.

Concernant la France, le FMI déclare sa volonté de voir « aboutir le projet de révision constitutionnelle présenté en mars en Conseil des ministres en vue de lois-cadres d’équilibre des finances publiques ».

Donc, le FMI, présidé par le « socialiste » Strauss-Kahn, appelle de ses voeux une réforme constitutionnelle… dont le Parti socialiste dit ne pas vouloir.

Contradiction ?

Aucune, hélas !

Car le principal reproche adressé par le Parti socialiste à la réforme constitutionnelle de Sarkozy, c’est qu’elle ne va pas assez loin et qu’elle n’est pas assez efficace .

De deux choses l’une.

Ou bien accepter la logique de la dictature d’une dette qui n’est pas celle du peuple et de « déficits » creusés par le seul renflouement des spéculateurs et capitalistes.

C’est mettre le doigt dans l’engrenage qui conduit à organiser la liquidation des droits et des garanties de la classe ouvrière.

C’est mettre le doigt dans l’engrenage qui conduit à l’instauration d’un ordre corporatiste, interdisant aux travailleurs et à leurs organisations de revendiquer et de négocier librement.

Ou bien rester sur le terrain du mouvement ouvrier et de la démocratie, et donc combattre un projet liberticide qui n’est ni amendable ni négociable.

C’est ce que font les milliers de travailleurs et de militants de toutes tendances, élus, délégués syndicaux qui signent l’appel du Parti ouvrier indépendant pour dire: non à la réforme constitutionnelle, non au diktat des déficits publics, non à toute forme d’union sacrée scellée autour du remboursement de la dette et du respect des « équilibres budgétaires ».

Pour le Parti ouvrier indépendant, ce non à la réforme constitutionnelle a valeur d’engagement à combattre, sous toutes les formes, pour aider à la réalisation de l’unité des rangs de la classe ouvrière et de ses organisations afin de faire prévaloir chacune et toutes les revendications.

Un mouvement pratique qui se dresse contre le corporatisme et la dictature de l’Union européenne, et ouvre la voie à la reconquête de la démocratie.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


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Message par satanas » 22 Avr 2011, 14:57

a écrit :Un mouvement pratique qui se dresse contre le corporatisme et la dictature de l’Union européenne, et ouvre la voie à la reconquête de la démocratie.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI





la dictature de l'Union européenne ...... :hum:

C'est quoi, ce truc ?

Union européenne ou pas, on voit les bourgeois et leurs états à l'offensive partout contre les droits élémentaires des travailleurs, contre leurs conditions de vie , pour que ce soit eux qui payent les effets de cette énième crise du capitalisme .

Ils continuent à se remplir les poches, aux USA, en Europe, en Chine et ailleurs....

Et l'ennemi, la dictature à renverser par les travailleurs, ce serait l'Union Européenne ?
Parce que les bourgeois bien français estampillés et leur état à la botte serviraient mieux l'intérêt des travailleurs ...???

Ce genre de dérivatif (à bas l'Europe, à bas l'Euro...) doit faire bien rigoler les exploiteurs, les banquiers et les spéculateurs ....qui savent bien se passer de cette pseudo"dictature" pour faire leurs affaires ....

Et pour les travailleurs, quand on est tout petit comme le POI ou l'extrême_gauche, il y a une chose simple à rappeler :
la dictature, aux échelles nationale ou internationale, celle qui fait crever le monde , déclenche des sales guerres, impose la loi des parasites, soutient des tyrans et des voleurs, c'est celle des patrons, des exploiteurs, des profiteurs ...dont les appareils (et pour commencer leurs états NATIONAUX) ne font que soutenir la domination et les pillages...

satanas
 
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Message par Crockette » 22 Avr 2011, 16:57

la dictature je pense qu'ils ont voulu dire que l'Union européenne impose partout par ses lois et sa bureaucratie phénoménale (soumise elle meme à des lobbies) la libre concurrence et le libre marché...

par ce système du capitalisme à marche forcé...non seulement le nombre de chomeurs va continuer d'exploser..les salariés vont être pressés sur la productivité et leur salaire mais "cerise sur le gateau" les PME PMI vont étouffer puisque l'euro fort est un véritable désastre à l'exportation...et un encouragement à la délocalisation...

voilà la "dictature" européenne...
Crockette
 

Message par Ian » 22 Avr 2011, 18:15

(satanas @ vendredi 22 avril 2011 à 15:57 a écrit : la dictature de l'Union européenne ...... :D
Ian
 
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