(Mariategui @ vendredi 23 janvier 2004 à 13:39 a écrit : Le marxisme est une discipline qui refuse de penser que les choses vont de soi et que certains aspects de la société seraient purement techniques et donc dissociés de la structure socio-politique de la société.
Qui a dit cela :blink:a écrit : La langue ne peut pas être reduite à sa simple fonction communicationnelle et la disparition de langues dites minoritaires a une "évolution de l'histoire". En effet, on bascule de de la vision policière de l'histoire à une vision téléologique et mécanique.
En quoi ? En tout cas pas dans ce que je dis... ou alors explique.a écrit :En France, ceci est particulièrement patent dans la mesure où la langue a été un des vecteurs de la construction de l'identité nationale francaise et de consolidation de la "cohésion nationale". Mais sans doute, on peu dire que l''ecrassement de la culture du peuple basque ou breton et que l'interdiction d'utiliser leur langue dans les instances de pouvoir était une bonne chose puisque "elles étaient moins utile à la société".
"la cohésion nationale" comme tu dis n'a rien de culturel. C'était un besoin de la bourgeoisie pour son commerce et ses affaire, voire pour son armée de conscription, qu'il y ai une langue commune, de même que des poids et mesures communs, un système de transport et de poste unifié, etc.a écrit :Alors, je me permets de de demander qu'elle société? Celle des "francais"? Pourtant je croyais que les marxistes pensaient en termes d'intérêt de classe et non pas d'intérêt nationaux.
:hinhin:
Et bien justement. La "société des français" (je te laisse la paternité), je ne sais même pas ce que ça veut dire. Je parle de la société capitaliste. Et les tâches réalisées par la bourgeoisie dans le domaine de la création d'un marché national, avec tout ce que je citais au dessus, est à mon sens un net progrès par rapport aux morcèlements de l'ancien régime.a écrit : Où les interêts d'une élite économique et politique que, parceque plus forte, a pu imposer ses usages? A lieu de se féliciter du fait que nos grands parents aient abandonné leur langue au profit du francais, on peut se demander le pourquoi d'untel acte.
Bien sûr que ça a été imposé ! Mais la plus grosse part de la population a vite compris l'avantage de pouvoir s'exprimer à l'autre bout du département et d'être compris ! Et si je citais l'exemple de mes grands parents, c'est parce que justement, pour leur génération, l'école publique a été une chance de sortir de leur village. Pas seulement par discrimination, mais parce qu'ils pouvaient se faire comprendre de tous ! Si tu ne vois pas la différence... Il y aviat certainement discrimination pour certains postes dans l'administration, mais pour un maçon et une femme de chambre, c'est risible.a écrit :La langue, c'est une question de pouvoir. Le pouvoir économique de quelques uns leur a permis d'imposer leur langue comme aujourd'hui l'amnglais s'impose partout du fait de la dimination anglo-saxonne.
Là c'est de l'idéalisme complet à mon avis. Mais bon. La bourgeoisie n'a pas besoin d'imposer sa langue "objet de pouvoir" pour asseoir sa domination :wacko: Les bourgeois français savent parler anglais et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas l'accent d'oxford qu'ils font parti d'un impérialisme secondaire par rapport aux USA.a écrit :Le communisme, c'est a lutte les élites économique pour rendre le pouvois aux individus.
:blink: Je ne comprends pas cette phrase (enfin, j'espère).a écrit :Cela implique aussi que les rouahes de la domination linguistiques seront cassés.
La domination linguistique ??? Si là on n'est pas dans l'idéalisme :wacko:a écrit :Sinon, les catégories conceptuelles que vous utilisés distillent le mépris vis-à-vis des communautés linguistiques dominés.
C'est quoi une catégorie conceptuelle et c'est qui les communautés linguistiques dominées ??? Si tu parles des occitanistes, je n'ai pas vu autant d'humour depuis la mort de Jacques Faisan.a écrit :"Patois" effectivement est une catégorie crée par l'état et la linguistique coloniale pour définir les langues minoritaires. Le parallèle entre "la langue de banlieu" et la langue dites minoritaires est insultant tant pour les habitants de la banlieue qu'elles caricaturise (même s'il y en a qui sont des caricatures) et pour les communautés linguistiques.
Je pense que là tu ne me réponds pas puisque je ne parle ni de patois ni de langue des banlieues...