ce rapport est d'autant plus scandaleux lorqu'il affirme:"les vendeurs africains d’esclaves en firent leur source principale de richesse "
les esclaves étaient achetés contre des billes de verre. on se s'en vachement riche avec des billes.
(alex @ mardi 24 février 2004 à 13:38 a écrit :(ravine chien @ a écrit : LUTTE OUVRIÈRE A DÉCIDE DE SE JOINDRE AUX CAMARADES DE COMBAT OUVRIER ...
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C'est pourquoi l'équipe rédactionnelle de Lutte Ouvrière a décidé de ne plus faire paraître cette publication et de se joindre aux camarades de Combat Ouvrier, afin de l'aider à construire le Parti Ouvrier Révolutionnaire des travailleurs antillais, seul capable de conduire le prolétariat antillais à la conquête du pouvoir dans nos pays.
a écrit :Paris n'exclut pas de participer à une force de paix à Haïti
BUDAPEST (Reuters) - Jacques Chirac a déclaré que la France n'excluait pas de participer à une force civile de paix à Haïti.
Le président français a souhaité "une solution pacifique et durable" à la crise haïtienne, dénonçant une "gestion désastreuse" du pays.
"La France n'exclut pas de contribuer à une force civile de paix qui serait constituée pour l'essentiel de ressortissants de la région et dont la mise en place relève d'une décision du Conseil de sécurité de l'Onu", a-t-il dit lors d'une conférence de presse a Budapest, où il achève une visite officielle de deux jours en Hongrie.
"La Caricom (Communauté des Caraïbes) a proposé un plan de sortie de crise qui a été accepté par le président (Jean-Bertrand) Aristide, qui est, semble-t-il, de plus en plus critiqué", a poursuivi Jacques Chirac.
"L'opposition doit donner sa réponse aujourd'hui. Nous espérons que ce plan pourra être mis en oeuvre pour permettre de faciliter un dialogue politique débouchant sur une solution pacifique et durable de la crise", a-t-il indiqué.
"Seul un processus de négociations peut permettre de sortir de cette crise dramatique dans un pays l'un des plus pauvres du monde et qui, il faut bien le reconnaître, est depuis bien longtemps géré de façon désastreuse", a ajouté le chef de l'Etat.
Les rebelles haïtiens, qui contrôlent la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, ont annoncé lundi qu'ils seraient dans la capitale Port-au-Prince d'ici quelques jours.
Les Etats-Unis ont dépêché sur place un détachement d'une cinquantaine de "marines" pour renforcer la protection de leur ambassade, tout en assurant ne pas vouloir pour le moment évacuer leur personnel diplomatique de l'île.
a écrit :HAÏTI
La population pauvre victime de la guerre des gangs
Les gardes côtes américains ont déclaré être sur leurs gardes et ont prévenu que la base de Guantanamo à Cuba est prête à accueillir de nouveau des centaines de boat-people. Ils essaient ainsi de dissuader ceux qui seraient tentés de quitter Haïti par tous les moyens.
Les pauvres voient de nouveau le chemin de la mer comme issue à la situation qui devient intenable. Ils sont pris en étau entre des bandes armées rebelles, les forces de police d’Aristide qui brûlent tout sur leur passage d’une part et d’autre part des opposants, politiciens qui ne sont intéressés que par la prise du pouvoir.
Les «rebelles», ces anciens chimères qui ont retourné leur armes contre leur ancien patron Aristide, ont reçu l’appui de Louis-Jodel Chamblain et de l'ex-commissaire Guy Philippe, anciens putschistes à la solde de Raoul Cédras et Toto Constant. Tous deux sont revenus en Haïti alors qu'ils étaient en exil en République Dominicaine voisine avec pour but, selon eux, de s’attaquer à Port-au-Prince. En attendant, le «Front de résistance de l’Artibonite», comme ils se nomment, s’attaque à la population de la zone allant de Gonaïves à St Marc en débordant sur le plateau central, qui est rançonnée et est victime dans les affrontements. Dans les zones du pays où les Aristidiens contrôlent la situation, comme le département de l’Ouest et de Port au Prince, c’est sous la menace des chimères qui quadrillent les quartiers. Dimanche 15 février, une manifestation de la Plate-forme de l’opposition a été bloquée sur la route de Delmas par les «chimères» soutenus par les policiers tirant des grenades lacrymogènes. Tout en déclarant son soutien à la population du Nord du pays qui réclame le départ d’Aristide, le patron André Apaid, coordonnateur du Groupe des 184, a pris ses distances avec le mouvement armé des Gonaïves. Il rappelle le «caractère pacifique de la mobilisation anti-Lavalas».
Ce pacifisme, les patrons ne l’appliquent pas dans les entreprises qu’ils dirigent où ils continuent à exploiter les ouvriers pour le salaire dérisoire de 76 gourdes, inférieur à 2 euro, pour 8h de travail et où les ouvriers sont révoqués à la moindre allusion politique.
Les spéculateurs sont à leur aise et la gourde chute sur le marché des devises à un euro pour 59 gourdes. Cette situation d’affrontement, de désordre, favorise tous les rackets : Les prix des denrées de base flambent, les transports publics n’existent plus et c’est à la tête du client, le pétrole lampant devient une denrée rare, les agressions se multiplient, on est à la merci du premier venu porteur d’une arme. Dans les provinces du Nord dont la route d’accès est coupée à Gonaïves, la situation qui était précaire est devenue catastrophique pour la population pauvre.
Les combats que mènent Aristide et ses forces de répression n’ont pour but que de s’accrocher au pouvoir, ils sont lâchés par ceux qui sentent le vent tourner. Les gouvernements américain, canadien, français demandent à leurs ressortissants de quitter Haïti. Alors que les nantis quittent le pays, les bourgeoisies de St Domingue, des USA, du Canada mettent un cordon de sécurité pour empêcher aux pauvres de fuir par la mer.
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