Assurance maladie.

Message par Mariategui » 28 Mai 2004, 20:31

D'accord avec toi wolf mais je passe des infos seulement. Une sur FO: intox ou nouvelle manoeuvre syndicale?

a écrit :Le gouvernement espère le soutien de FO
LE MONDE | 28.05.04 | 13h06
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Le plan de cohésion sociale sera, par ailleurs, dévoilé le 23 juin
Jusqu'ici tout va bien. Le gouvernement ne semble pas s'émouvoir outre mesure de la participation de la CFDT à la journée d'action du 5 juin de défense de l'assurance-maladie. A Matignon, comme au ministère des affaires sociales, on estime que ce mouvement d'humeur du principal partenaire syndical du gouvernement ne traduit pas un changement de stratégie de la centrale de François Chérèque.  En outre, le gouvernement veut croire que le paysage syndical est en train d'évoluer en sa faveur, notamment avec la volonté de FO de "jouer à nouveau dans les structures paritaires un rôle conforme à son poids". En clair, de prendre la présidence d'une caisse nationale, peut-être même celle de l'assurance-maladie.

Pour le gouvernement, ce retour de FO dans le jeu lui permettrait de mettre fin à son face-à-face avec la CFDT. "Nous n'avons pas de cheval syndical, même si la CFDT a été et reste un partenaire important", confie un conseiller ministériel. "Le gouvernement a une ligne de réformes et cherche, sur ses projets, des alliés avec lesquels on discute", poursuit-il. Mais, revers de la médaille, l'élargissement éventuel de l'accord syndical complique la mise au point de la nouvelle architecture de l'assurance-maladie. Car si la CFDT semble d'accord pour donner plus de pouvoir et d'autonomie au futur exécutif de la caisse nationale – qui pourrait être nommé en conseil des ministres –, FO rechigne à voir réduit le rôle du conseil d'administration – où siègent les partenaires sociaux.

M. BORLOO OPTIMISTE

Au sein du gouvernement, Jean-Louis Borloo, ministre de la cohésion sociale, est certainement le plus convaincu de l'évolution favorable du paysage syndical. Quelle que soit l'issue des négociations sur l'assurance-maladie, M. Borloo veut croire qu'"il y a une nouvelle génération à la tête de toutes les organisations syndicales qui a envie de faire bouger les choses", explique le ministre. "Mais il ne faudrait pas les décevoir, sinon leur enthousiasme pourrait se retourner contre nous", admet-il. Pour M. Borloo, son plan de cohésion sociale, qui devrait être présenté au conseil des ministres du 23 juin, est toujours pour les syndicats "le grand plan qu'ils attendent". Il ne reste donc plus que quelques semaines au gouvernement Raffarin III pour gagner le grand pari social que lui a assigné Jacques Chirac.

Christophe Jakubyszyn

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 29.05.04
Mariategui
 
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Message par Mariategui » 09 Juin 2004, 15:59

Seulement la CGT s'oppose encore aux projet de réforme de l'assurance maladie. Et pour faire mon Tk2003 que fait le PT à FO?

a écrit :La CGT se retrouve isolée dans son opposition à la réforme de l'assurance-maladie
LE MONDE | 09.06.04 | 14h53
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La centrale de Bernard Thibault a été le seul syndicat, mardi 8 juin, à voter contre le projet de loi présenté aux caisses de Sécurité sociale. Elle appelle à une nouvelle journée d'action, le 15 juin.
Le front syndical sur l'assurance-maladie, déjà vacillant lors des manifestations du 5 juin, a volé en éclats. Mardi 8 juin, la CGT a été la seule organisation à voter contre le projet de loi qui était soumis, pour avis, aux conseils d'administration des deux principales caisses de Sécurité sociale - avant son examen, le 16 juin, en conseil des ministres. 

La Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) a émis un "avis motivé" favorable sur le projet du gouvernement, la CFDT, la FNMF (Mutualité française) et l'Union professionnelle artisanale (UPA) ayant voté pour (ainsi que trois personnes qualifiées), la CGT contre, FO et la CFE-CGC n'ayant pas pris part au vote et la CFTC s'étant abstenue. A la Caisse d'assurance-vieillesse (CNAV), la CGT a voté contre, la CFDT a choisi de s'abstenir avec la CFTC, FO et la CFE-CGC n'ont, elles, pas pris part au vote. Seule l'UPA a voté pour. Saisi pour donner son avis sur le texte, le conseil d'administration a ainsi "exprimé majoritairement une position d'abstention". Les administrateurs de la Caisse nationale d'allocations familiales devaient se prononcer mercredi 9 juin.

Le ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, s'est "réjoui du vote constructif" à la CNAM. Il a indiqué que son texte pourrait "encore faire l'objet d'évolutions dans le cadre du débat parlementaire". Et Xavier Bertrand, secrétaire d'Etat à l'assurance-maladie, a estimé, mardi, qu'"un certain nombre de partenaires sociaux ont vu qu'il y avait des avancées dans le texte, même si certains attendent encore des améliorations". "Ces partenaires auront à cœur de prendre leur place dans la nouvelle gouvernance", a-t-il souligné.

La CGT ne s'émeut pas de se retrouver seule dans l'opposition. "Nous avons voté contre parce que nous pensons qu'il ne s'agit pas en l'état d'une bonne réforme", a indiqué au Monde son secrétaire général, Bernard Thibault. "Nous voyons ce que valaient certaines déclarations sur la suite du mouvement", a-t-il poursuivi, faisant allusion aux propos tenus par le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, sur le recours éventuel à la grève. La CGT propose, seule, une nouvelle journée de mobilisation, le 15 juin, à la veille de la présentation du texte au conseil des ministres. La confédération devrait être reçue, à cette date, par le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, auquel elle remettra les quelque 700 000 signatures recueillies pour sa pétition contre la réforme. Cette journée du 15, marquée par des manifestations et des arrêts de travail, sera aussi une journée d'action EDF-GDF, un mélange des genres qui agace certains syndicats, mais qui devrait assurer une relative affluence dans les défilés.

M. Mailly s'était prononcé contre le scénario de journées de mobilisation "sauts de puce". FO entend cependant "maintenir la pression" sur le gouvernement et a décidé d'"intervenir auprès des parlementaires". Un lobbying adopté par l'ensemble des syndicats, qui illustre les divergences sur les formes d'action.

La mobilisation limitée du 5 juin a pesé lourd dans la rupture syndicale. Celle-ci était, au demeurant, prévisible, en raison des divergences existantes. Elle place le gouvernement en position de force pour faire approuver sa réforme. Sans pouvoir se prévaloir d'un soutien généralisé, le ministère peut se féliciter de se retrouver face à une opposition désunie et d'avoir évité un vote négatif de FO. "Aucun cortège du 5 juin ne réclamait le retrait du projet de la réforme, contrairement à ce qui s'est passé sur les retraites", souligne-t-on au ministère.

La CFDT et la CFTC restent en désaccord avec la franchise d'un euro par acte médical, et avec l'ensemble des mesures de financement. Elles estiment que le projet mérite encore d'être amendé et précisé. Le président de la centrale chrétienne, Jacques Voisin, estime que l'aide à la complémentaire santé constitue néanmoins un "premier pas". Son homologue de la CFE-CGC, Jean-Luc Cazettes, juge le texte "nettement insuffisant ou trop flou". "Ni Jean-Claude Mailly (FO), ni François Chérèque (CFDT), ni Jacques Voisin (CFTC), ni moi-même n'envisageons la poursuite de l'action", a indiqué M. Cazettes, ajoutant que sa centrale se mobiliserait pour la bataille parlementaire. M. Voisin, lui, a souhaité que les syndicats œuvrent ensemble à la rédaction d'amendements.

Rémi Barroux et Claire Guélaud
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Message par boispikeur » 09 Juin 2004, 17:26

Très vite fait: J'attends de voir un peu ce que va faire la CGT... Pour l'instant, je n'ai pas connaissance de dépos de préavis de la part de la CGT pour le 15 (hors EDF).
peut-être qu'il y a des dépos de préavis localement (Si vous êtes au courant...)
Bref! Tout cela ressemble un peu à un marchandage de la part de la CGT pour l'administration de la Sécu...

J'espère véritablement que mon impression se retrouvera faussée par les faits!

Sinon: Solidaires s'inscrit dans la journée du 15, mais il semble aussi que les strucctures composantes ne fassent plus d'effort que ça
boispikeur
 
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Message par Pélagiste » 09 Juin 2004, 22:29

Dans le Puy-de-Dôme, manif CGT mardi 15 juin à 10h à Clermont-fd
D'autres syndicats y participeraient ??? (FSU ??? et ???)

Il semble qu'il y ait un appel à débrayer et à rassemblement à 9h30 pour les Michelin (à la veille du CCE ou sera discuté les 2900 suppressions d'emplois) avant de rejoindre le rassemblement sur la sécu.
Pélagiste
 
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Message par Aumance » 10 Juin 2004, 16:41

hier, dans l'Allier, il était question de discussions entre les divers syndicats de tout le service public pour le dépôt d'un préavis de grève pour le 15 ! j'ignore si une décision ferme a été prise !
Aumance : la rivière dont la source est au pied de l'arbre
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Message par Louis » 10 Juin 2004, 16:48

a écrit :La CGT d'EDF règle ses comptes en grosses coupures

La perturbation du trafic parisien a marqué un durcissement du conflit.

Par Sonya FAURE et Muriel GREMILLET

mardi 08 juin 2004 (Liberation - 06:00)



C'est le signe d'une exaspération grandissante. Hier, des coupures de courant ont bloqué plus de 250 trains et affecté plus de 500 000 voyageurs parisiens, notamment à la gare Saint-Lazare. Un «véritable acte de malveillance particulièrement choquant», selon le ministre des transports, Gilles de Robien. La direction d'EDF a jugé que cette action «porte une atteinte grave à la crédibilité des agents et un lourd préjudice à l'entreprise». La SNCF, elle, a demandé une indemnisation pour l'incident.

La fédération CGT des mines et de l'énergie a revendiqué avec force ces opérations commandos. Son secrétaire général, Frédéric Imbrecht, a même annoncé au sortir d'une réunion avec Nicolas Sarkozy qu'il devrait «y avoir de plus en plus de coupures» cette semaine. L'ultime moyen pour le syndicat de protester contre le changement de statut d'EDF et GDF, qui sera débattu à partir du 15 juin à l'Assemblée. D'un côté, le syndicat majoritaire à EDF-GDF montre sa détermination à ne pas laisser passer sans rien dire le changement de statut des entreprises. De l'autre, si la situation dégénère en coupures sauvages, le syndicat se dégage de toute responsabilité... puisqu'il a prévenu le gouvernement et les directions que la situation était vraiment tendue.

«Depuis 1987, on n'avait pas touché aux manettes», raconte Florian Alma, secrétaire général adjoint de la CGT mines-énergie Paris. En 1995, quelques coupures s'étaient aussi produites. Mais depuis l'arme avait été abandonnée, les syndicats lui préférant les plus populaires passages au tarif de nuit en plein jour, ou le rétablissement du courant aux plus démunis.


Musclées. Ce retour aux méthodes musclées illustre la radicalisation des agents : dans sept jours, le projet de loi entérinant le changement de statut des deux entreprises passera à l'Assemblée nationale, et Nicolas Sarkozy a annoncé aux syndicats que la discussion devra être bouclée en moins d'une semaine. De quoi énerver la CGT. «On ne veut pas laisser dire que notre syndicat aura laissé les agents se faire tondre gentiment», affirme un élu CGT. Une attitude qui inquiète la direction d'EDF. «Il va bien falloir que Frédéric Imbrecht fasse dire à ses troupes que la négociation est terminée et que, de toute façon, le changement de statut sera voté. S'il ne donne pas vite le signal qu'ils n'obtiendront pas plus, il risque de se faire déborder par certains, qui se sentiront floués», dit-on dans l'entourage de François Roussely, le président de l'entreprise publique.


La marge de manoeuvre est étroite. Pour l'instant, le syndicat tient les opérations sous contrôle. Des AG locales décident «démocratiquement», selon leurs propres termes, des actions. La direction menaçant les agents qui seraient tentés de toucher au réseau, cela évite à ceux qui coupent d'être sanctionnés par leur hiérarchie, les responsabilités étant diluées. Mais la démarche ne fait pas l'unanimité syndicale. Trop radicale et contre-productive pour certains.«Alors qu'on doit gagner la bataille des idées, on prend en otage les usagers et on les prive du service, explique Mireille Toux de la FCE-CFDT. C'est se tirer une balle dans le pied.»


Grève. Pour Sud, les coupures sont au contraire trop timorées. «Depuis des mois, on explique que les journées d'action éparpillées ne permettent pas de gagner, dit Marc Porcheron, de Sud énergie. On doit poser la question de la grève générale.» La timidité des instances nationales des syndicats renforce «le risque d'actions isolées plus violentes, lancées par des agents de plus en plus excédés par la mollesse des syndicats», selon Yann Cochin, de Sud. Comme à Montoire (Loir-et-Cher), au terminal gaz GDF, où SUD proposera aujourd'hui en AG de suivre une grève «totale et reconductible». «La grève générale, je n'y crois pas, tranche Florian Alma, de la CGT. On sent que ça pousse au niveau de la base, mais ça ne va jamais loin. Un agent qui gagne en moyenne 1 100 euros par mois ne tiendra pas 15 jours de grève.» Et le gouvernement peut aussi compter sur les vacances pour calmer les ardeurs des agents.






Louis
 
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