(Nestor Cerpa @ dimanche 8 août 2004 à 21:23 a écrit : Euh barikad j'ai pas glorifier la guerilla. J'ai juste dit qu'un jour viendra que le combat de rue en france apparaitra car les masses ouvriere auront décider de dire stop. Et que ce combat ne sera pas le premier acte de ce soulevement mais un second. Le premier etant l'appropriation de moyen de production et des banques. Après il faudra répondre aux bourgeois et leur armée
Il m'avait semblé, excuses moi !
(Nestor Cerpa @ dimanche 8 août 2004 à 14:58 a écrit :oca penses tu que la révolution ce fera sans prendre les armes et sans verser du sang?
Tu crois que la bourgeoisie ne réprimera pas les occupations d'usines...?
(youri @ lundi 9 août 2004 à 13:48 a écrit :Le Che était internationaliste , contrairement à ce que tu dit ... J evais pas pondre 3 apges , mais je te renvoie à sa phrase céléèbre " Créons 1 ,2,3 beaucoup de Vietnams " ... Et dans son discours d'Alger en 1965 , il dénonça l'impérialisme soviétique , ce qui lui valut d'être écarté par Castro ....
(youri @ lundi 9 août 2004 à 13:48 a écrit :Le Che était internationaliste , contrairement à ce que tu dit ... J evais pas pondre 3 apges , mais je te renvoie à sa phrase céléèbre " Créons 1 ,2,3 beaucoup de Vietnams " ... Et dans son discours d'Alger en 1965 , il dénonça l'impérialisme soviétique , ce qui lui valut d'être écarté par Castro ....
a écrit :La paysannerie était très peu engagée dans l’armée de Castro. Même en avril 1958, le nombre total des hommes armés sous le commandement de Fidel Castro s’élevait seulement à environ 180, et au moment de la chute de Batista ne dépassait pas 803.
Le mouvement castriste était petit-bourgeois. Les 82 hommes de Castro qui, partis du Mexique, envahirent Cuba en décembre 1956 et les 12 qui survécurent et combattirent dans la Sierra Maestra venaient tous de cette classe sociale.
Dès le départ, le programme castriste n’allait pas au-delà de la perspective de réformes libérales acceptables pour les classes moyennes. Dans un article du magazine Coronet de février 1958, Castro déclarait qu’il n’avait pas l’intention d’exproprier ou de nationaliser les investissements étrangers : « J’en suis venu personnellement à considérer les nationalisations comme, au mieux, un instrument encombrant. Elles ne semblent pas renforcer réellement l’État, alors qu’elles affaiblissent l’entreprise privée. Et, plus important encore, toute tentative de nationaliser globalement mettrait en difficulté l’élément principal de notre programme économique – l’industrialisation au rythme le plus rapide possible. C’est la raison pour laquelle les investissements étrangers seront toujours les bienvenus et seront toujours ici en totale sécurité ».
En mai 1958, il assurait à son biographe, Dubois : « Le Mouvement du 26 Juillet n’a jamais parlé de socialiser ou de nationaliser les industries. Il n’y a là qu’une peur stupide de notre révolution. Nous avons proclamé dès le premier jour que nous luttions pour faire respecter la constitution de 1940, dont les règles établissent des garanties, des droits et des obligations pour tous les éléments qui prennent part à la production. Ceux-ci comportent la libre entreprise et le capital investi en même temps que nombre d’autres droits économiques, civils et politiques ».
Dès le 2 mai 1959, Castro déclarait au Conseil Economique de l’Organisation des États Américains, à Buenos Aires : « Nous ne sommes pas opposés à l’investissement privé... Nous croyons à l’utilité, à l’expérience et à l’enthousiasme des investisseurs privés... Les sociétés comportant des investissements internationaux auront les mêmes garanties et les mêmes droits que les firmes nationales ».
L’impuissance des classes sociales en présence, les ouvriers et les capitalistes, les paysans et les propriétaires, la faiblesse historique inhérente à la classe moyenne, et l’omnipotence de la nouvelle élite castriste, n’ayant aucun ensemble d’intérêts cohérent et organisé, expliquent l’aisance avec laquelle le programme modéré de Castro des années 1953-1958, basé sur l’entreprise privée, fut abandonné et remplacé par un programme radical de planification et d’appropriation étatique. Ce n’est que le 16 avril 1961, et pas avant, que Castro annonça que la révolution avait été socialiste.
(Tony cliff, la révolution permanente déviée)
Retour vers Histoire et théorie
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 0 invité(s)