Ernesto Che Guevara

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par youri » 08 Août 2004, 20:14

Dans un pays ou la classe ouvrière est quasi inexistente mais que les masses paysannes se soulèevent pour leur émancipation , tu fait quoi , pas de révolution ?
youri
 
Message(s) : 0
Inscription : 06 Août 2004, 16:05

Message par Nestor Cerpa » 08 Août 2004, 20:23

Euh barikad j'ai pas glorifier la guerilla. J'ai juste dit qu'un jour viendra que le combat de rue en france apparaitra car les masses ouvriere auront décider de dire stop. Et que ce combat ne sera pas le premier acte de ce soulevement mais un second. Le premier etant l'appropriation de moyen de production et des banques. Après il faudra répondre aux bourgeois et leur armée
Nestor Cerpa
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Mars 2003, 22:05

Message par Barikad » 08 Août 2004, 23:43

(Nestor Cerpa @ dimanche 8 août 2004 à 21:23 a écrit : Euh barikad j'ai pas glorifier la guerilla. J'ai juste dit qu'un jour viendra que le combat de rue en france apparaitra car les masses ouvriere auront décider de dire stop. Et que ce combat ne sera pas le premier acte de ce soulevement mais un second. Le premier etant l'appropriation de moyen de production et des banques. Après il faudra répondre aux bourgeois et leur armée
Il m'avait semblé, excuses moi !
Barikad
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Mai 2003, 09:18

Message par oca » 09 Août 2004, 08:05

(Nestor Cerpa @ dimanche 8 août 2004 à 14:58 a écrit :oca penses tu que la révolution ce fera sans prendre les armes et sans verser du sang?
Tu crois que la bourgeoisie ne réprimera pas les occupations d'usines...?

Dans tous les pays actuellement (sans exception) c’est la dictature du capitalisme règne. Cette dictature à pour tache de réprimer tout soulèvement ouvrier et de maintenir les lois capitalistes en place. Pour y arriver tout les moyens sont bons : cela peut aller de la simple propagande sur les biens fait du capitalisme jusqu’à la répression par l’armée !
Tu as donc bien rasons Nestor Cerpa la bourgeoisie va réprimer les occupations d’usine. Dans tous les 4 exemples cités plus hauts (1917, 1920, 1968 et 1980) la bourgeoisie a utilisé tous les moyens dont elle disposait pour réprimer la révolte.
Je ne dis donc sûrement pas que la révolution se fera sans prendre les armes et sans verser du sang !
Une des première tache du prolétaria sera de renverser la dictature du capitalisme (dictature d’une minorité sur la majorité) pour instaurer, dans le maximum de région du monde, la dictature du prolétaria (dictature de la majorité sur une minorité).
Dans cette dictature, la classe ouvrière devra utiliser tous les moyens dont elle dispose pour réprimer les revendications réactionnaires de type bourgeoises.
Le problème est que la révolution ne se fera pas partout en même temps. Le monde sera d’abord diviser entre des bastions capitalistes et des bastions où la dictature du prolétaria sera en place.
Voilà pourquoi après octobre 1917, est apparu l’armé rouge. Elle avait comme bute de défendre le bastion prolétarien qui venait de se créé en Russie contre les attaques des armées banche.
Donc oui la classe ouvrière devrait se défendre contre les attaques de la bourgeoisie et historiquement elle là toujours fait (avec les moyens dont elle dispose)!

Mais ne comparons pas l’armée rouge, une armée qui est le fruit de la prise de pouvoir par le prolétaria en vue de l’instauration du communisme a l’échelle mondiale. Avec une armée de mercenaire soutenu par l’impérialisme russe.
Le CHE était, pour moi, un véritable humaniste. Je suis convaincu qu’il devait être sincère dans ces discoures lorsqu’il disait vouloir supprimer la misère dans le monde. Mais je ne le considère absolument pas comme étant un communiste (bien qu’il le prétende ). Il est facile de dire que l’on est communiste (si on écoutait la propagande bourgeoise à une certaine époque 1/3 de la population dans le monde vivait sous un régime communiste ) ; mais il ne suffit pas de dire que l’on est pour la paix dans le monde et pour moins de misère pour être communiste. Le CHE utilise bien sûr un discoure qui a l’apparence d’être révolutionnaire. Mais il ne comprend pas la nature bourgeoise de l’impérialisme Russe ; il ne comprend pas que la révolution doit se faire, avec le maximum de cosience, PAR le prolétaria ; il ne comprend pas que la révolution internationale commencera dans le coeur du capitalisme (et non dans se périphérie) ;… ; et surtout il ne comprend pas que le communisme en un seul pays est impossible. Comnent peut-on dire que dans telle région du monde les rapports capitalistes sont terminer, lors que globalement les rapports internationaux reste marchand ? Les soi-disant pays du bloc communiste n’était que des formes particulièrement brutales de capitalisme d’états. Ils ne représentaient pas la continuité de la révolution de 1917 mais sont fossoyeur ; le résultat de sa dégénérescence suit à l’isolement de la révolution en russie.
oca
 
Message(s) : 0
Inscription : 21 Juil 2004, 12:11

Message par youri » 09 Août 2004, 12:48

Le Che était internationaliste , contrairement à ce que tu dit ... J evais pas pondre 3 apges , mais je te renvoie à sa phrase céléèbre " Créons 1 ,2,3 beaucoup de Vietnams " ... Et dans son discours d'Alger en 1965 , il dénonça l'impérialisme soviétique , ce qui lui valut d'être écarté par Castro ....
youri
 
Message(s) : 0
Inscription : 06 Août 2004, 16:05

Message par oca » 10 Août 2004, 00:53

(youri @ lundi 9 août 2004 à 13:48 a écrit :Le Che était internationaliste , contrairement à ce que tu dit ... J evais pas pondre 3 apges , mais je te renvoie à sa phrase céléèbre " Créons 1 ,2,3 beaucoup de Vietnams " ... Et dans son discours d'Alger en 1965 , il dénonça l'impérialisme soviétique , ce qui lui valut d'être écarté par Castro ....

Voici une patrie d’un article qui provient de l’ « internationalisme » (Organe du Courant Communiste International en Belgique) numéros 235 (du 15 nov au 15 dec 1997), Cette article est intituler « Che » Guevara : une nouvelle croisade contre le communisme.

Je passe la première partie de l’article (qui décrit les évènements d’avant et pendant la guérillas) pour me concentré sur la deuxième partie de l’article (qui analyse les positions prétendument internationaliste du Che ) .

«(…) Mais l’image mythique du Che n’a pas été construite seulement sur ses qualités au combat. Ses prises de position sur « anti-bureaucratique », (…) , en firent un modèle pour toute une jeunesse en révolte contre l’ordre existant, y compris sa variante stalinienne dans les pays de l’Est. L’ex-libraire trotskiste, François Maspéro, caractérise en ces termes la vision politique du Che : « Nouvelle attitude face au travail, élimination des rapports marchand, suppression de la loi de la valeur, remplacement des stimulants matériels par des stimulants moraux » (Le monde du 9.10.1997) Quoi que le Che ait effectivement réalisé (la réforme agraire) ou voulu tenter à la tête des ministère-clé de l’industrie et de l’économie dans le nouveau pouvoir cubain, tout cela n’était que des mesures de gestion de l’économie nationale, bien capitaliste, comme l’était celle de la Chine ou de la Russie, et nullement en transition vers le communisme. Or, l’idée d’une marche vers l’élimination des rapports marchands en régime capitaliste est une utopie réactionnaire. Elle ne peut que servir la mystification, (…) , de la nature socialiste ou ouvrière des régimes staliniens.
Ainsi, la politique économique du Che ne modifia en rien l’exploitation capitaliste. Elle apporta même une petite contribution à son renforcement avec l’institution de dimanche « socialistes », volontaires et gratuits. Il s’agissait d’obtenir des ouvriers qu’il consentent à travailler gratuitement pendant leur jour de congé hebdomadaire pour « renforcer l’édification de la société nouvelle ». Bien qu’en 1964, il fut mis à l’écart par une bureaucratie qu’il critiquait, la nature de son action, au service du capital national, ne s’en trouve néanmoins pas démentie pour autant.
Par la suite il amplifiera sa critique à la bureaucratie et la dirigera contre Moscou. C’est ainsi qu’à Alger, en 1965, il s’exprime en ces termes : « Les pays socialistes sont dans une certaine mesure les complices de l’exploitation capitaliste. » Faut-il y voir une évolution du « barbu à l’étoile » vers les positions prolétariennes pour lesquelles tous les pays sont capitalistes, y compris ceux soi-disant socialistes ? En aucune façon. La suite de son discours le prouve : « Il faut une conception nouvelle des rapports internationaux axée sur trois principes : partage des connaissances, par le don des progrès et non le paiement des brevets ; respect des cultures…enfin, gratuité des armes. »
Sa pratique montre qu’il inscrit toujours son combat dans la même logique capitaliste. En effet, à partir de ce moment-là, il retourne à la guérilla. Au Congo, puis en Bolivie. Pour la compte tantôt de Pékin tantôt de Moscou, l’essentiel étant de choisir un camp impérialiste.
Son assassinat par les troupes gouvernementales boliviennes, renseignées par la CIA, va faire de lui un martyr et le héros de la lutte armée. Son positionnement contre l’impérialisme américain, mais en faveur du russe ou du chinois sera utilisé pour alimenter en chair à canon d’autres guérillas pour le seul bénéfice des différents impérialismes, petit ou grand. Sa mémoire sera aussi utilisée au service de la propagande gauchiste pour affaiblir la conscience de la classe ouvrière des grands centres industriels. En poussant celle-ci à prendre parti pour un camp impérialiste contre un autre, notamment à propos de la guerre du Vietnam, une telle propagande visait justement à lui faire abandonner le seul terrain sur lequel peut s’exprimer sa lutte autonome, celui de l’internationalisme prolétarien. Mais, de même qu’avec l’actuelle campagne, un autre volet de cette propagande engageait la classe ouvrière à adopter des formes de lutte inspirées de « la lutte armée du guérillero » qui sont en complète contradiction avec les moyens et les objectifs de son combat historique. Celles-ci la conduiraient au suicide politique si elle s’y aventurait. En effet, pour le prolétariat, il n’existe pas d’autre moyen de combat que sa lutte massive et ses assemblées au sein desquelles elle décide collectivement des buts et des moyens de son mouvement. Contrairement aux armées ou aux guérillas du capital, elle n’est pas dirigée par un état-major mais dote son mouvement d’une centralisation constituée de délégués élus et révocables ; et sécrète son avant-garde politique, les minorités révolutionnaires et ensuite le parti de classe quand les conditions deviennent mûres pour son surgissement. C’est collectivement et en toute conscience qu’elle assume tous les aspects de son combat, y compris la nécessaire violence de celui-ci.
Aucun doute n’est permis. Il n’y a rien du combat de Che Guevara, ce héros de la bourgeoisie, dont le prolétariat puisse se revendiquer.
BN / 19.10.1997 »
oca
 
Message(s) : 0
Inscription : 21 Juil 2004, 12:11

Message par Jacquemart » 10 Août 2004, 07:32

(youri @ lundi 9 août 2004 à 13:48 a écrit :Le Che était internationaliste , contrairement à ce que tu dit ... J evais pas pondre 3 apges , mais je te renvoie à sa phrase céléèbre " Créons 1 ,2,3 beaucoup de Vietnams " ... Et dans son discours d'Alger en 1965 , il dénonça l'impérialisme soviétique , ce qui lui valut d'être écarté par Castro ....

Avec certains camarades de l'extrême-gauche, je crois qu'on utilise souvent les mêmes mots, mais pas souvent dans le même sens.
Internationaliste, le fait de crééer "plusieurs vietnams" ? Mais vouloir susciter plusieurs luttes de libération nationale, cela n'a rien à voir avec le fait de vouloir construire une société internationale. Ca n'est même pas viser la fin de l'impérialisme, tout juste son affaiblissement.
Et si le fait de dénoncer "l'impérialisme soviétique" était un gage de communisme, il y aurait eu des dizaines de millions de communistes dans les années 60... y compris au Figaro.
Alors, plutôt qu'aller se raconter des histoires, le mieux est de regarder, tout simplement, ce qu'a fait ou pas fait Che Guevara.
A-t-il milité dans un parti se réclamant de la classe ouvrère ? Ce parti se réclamait-il des idées communistes ? A-t-il dirigé, ou même encouragé, des luttes ouvrières ? S'est-il adrtessé au prolétariat, à Cuba ou dans d'autres pays ? Comment se situait-il par rapport aux principaux courants du mouvement ouvrier international (réformisme, et surtout stalinisme) ? A-t-il milité dans une internationale ouvrière ? A défaut, comme les bolcheviks, a-t-il milité pour en créer une ?
Et pour finir, question subsidiaire, comment Guevara s'est-il défini par rapport aux trostkystes cubains, et quel sort leur a-t-il réservé ?
La réponse à ces questions fait justice de la fable d'un Guévara communiste... à moins, hélas, d'appeler communiste tout et n'importe quoi.
Avatar de l’utilisateur
Jacquemart
 
Message(s) : 203
Inscription : 16 Déc 2003, 23:06

Message par logan » 12 Août 2004, 22:26

a écrit :La paysannerie était très peu engagée dans l’armée de Castro. Même en avril 1958, le nombre total des hommes armés sous le commandement de Fidel Castro s’élevait seulement à environ 180, et au moment de la chute de Batista ne dépassait pas 803.

Le mouvement castriste était petit-bourgeois. Les 82 hommes de Castro qui, partis du Mexique, envahirent Cuba en décembre 1956 et les 12 qui survécurent et combattirent dans la Sierra Maestra venaient tous de cette classe sociale.

Dès le départ, le programme castriste n’allait pas au-delà de la perspective de réformes libérales acceptables pour les classes moyennes. Dans un article du magazine Coronet de février 1958, Castro déclarait qu’il n’avait pas l’intention d’exproprier ou de nationaliser les investissements étrangers : « J’en suis venu personnellement à considérer les nationalisations comme, au mieux, un instrument encombrant. Elles ne semblent pas renforcer réellement l’État, alors qu’elles affaiblissent l’entreprise privée. Et, plus important encore, toute tentative de nationaliser globalement mettrait en difficulté l’élément principal de notre programme économique – l’industrialisation au rythme le plus rapide possible. C’est la raison pour laquelle les investissements étrangers seront toujours les bienvenus et seront toujours ici en totale sécurité ».

En mai 1958, il assurait à son biographe, Dubois : « Le Mouvement du 26 Juillet n’a jamais parlé de socialiser ou de nationaliser les industries. Il n’y a là qu’une peur stupide de notre révolution. Nous avons proclamé dès le premier jour que nous luttions pour faire respecter la constitution de 1940, dont les règles établissent des garanties, des droits et des obligations pour tous les éléments qui prennent part à la production. Ceux-ci comportent la libre entreprise et le capital investi en même temps que nombre d’autres droits économiques, civils et politiques ».

Dès le 2 mai 1959, Castro déclarait au Conseil Economique de l’Organisation des États Américains, à Buenos Aires : « Nous ne sommes pas opposés à l’investissement privé... Nous croyons à l’utilité, à l’expérience et à l’enthousiasme des investisseurs privés... Les sociétés comportant des investissements internationaux auront les mêmes garanties et les mêmes droits que les firmes nationales ».

L’impuissance des classes sociales en présence, les ouvriers et les capitalistes, les paysans et les propriétaires, la faiblesse historique inhérente à la classe moyenne, et l’omnipotence de la nouvelle élite castriste, n’ayant aucun ensemble d’intérêts cohérent et organisé, expliquent l’aisance avec laquelle le programme modéré de Castro des années 1953-1958, basé sur l’entreprise privée, fut abandonné et remplacé par un programme radical de planification et d’appropriation étatique. Ce n’est que le 16 avril 1961, et pas avant, que Castro annonça que la révolution avait été socialiste.
(Tony cliff, la révolution permanente déviée)
logan
 
Message(s) : 440
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Message par guévariste » 16 Août 2004, 16:46

:headonwall: Eh bien, en voilà de belles racontées sur Guevara...
Il ne se serait pas adressé au Prolétariat, mais les guajiros, c'est-à-dire les paysans cubains qui se sont engagés dans la guerilla, c'était quoi? Des bourgeois peut-être? Et lui reprocher de ne pas s'addresser à des ouvriers à Cuba, c'est oublier qu'à l'époque, les ouvriers il n'y en avait quasiment pas , 90% de la population etant des paysans journaliers, donc des prolétaires!!!!! Qu'aurait-il dû faire à l'époque, dire aux paysans affamés et écrasés par la dictature que la révolution n'est pas à l'ordre du jour tant que cette société principalement féodale n'est pas passé au stade de développement capitaliste et industriel ? Qu'ils pouvaient crever car ce n'etaient pas des ouvriers et qu'on doit d'abord construire un parti ouvrier ?
S'il ne s'addressait pas au Polétariat pour lui dire de multiplier les focos, à qui s'addressait-il ? à la bourgeoisie peutêtre?
Le mouvement castriste était bourgeois car les hommes qui le composaient venaient en majorité de cette classe sociale à l'origine ?
Mais que devrait-on dire au sujet des trotskystes alors ? Et Marx, et Lénine, n'étaient-ils pas d'origine bourgeoise, cela signifie-t-il que leur groupe politique soient des partis bourgeois?
Le che n'était donc pas internationaliste ?
Cuba, Congo, Bolivie...et projet d'une fédération socialiste Sud-Américaine constituée par les pays libérés de l'impérialisme et du capitalisme, dont le premier devait être la Bolivie ? C'est du nationalisme cela peut-être?
Se reclamait-il des idées communistes ? Quelle question ! non, bien sûr, chacun sait qu'il se réclamait ouvertement du fascisme n'est-ce pas ! :sygus:
A t-il encouragé des luttes ouvrières ? Non, bien sûr, il est allé au Congo et à Cuba, et en Bolivie pour faire du tourisme, c'est bien connu ! :sygus:
Et quand on entend qu'il est parti en guerilla pour le compte de Moscou ou Pékin, il ya de quoi être attéré de"vant tant d'ignorance, ou de mauvaise foi...S'il est parti c'est contre l'avis deMoscou, et les Bureaucrates du PCBolivien l'ont condamné à mort en refusant tout soutient logistique et militant, (contrairement à la parole donnée), sur les ordres de Moscou, qui avait sciemment décidé de faire disparaitre ce combattant trop critique...
Un grand bravo aussi pour ceux qui viennent après la bataille nous expliquer que la tactique de guerillas était vouée à l'échec!
A son époque, les guerres révolutionnaires semblaient fonctionner, car elles avaient permis le renversement de Tchang Kai CHek, et de Batista, et se multipliaient dans toutes l'Amerique Latine, faiant vaciller de nombreux dictateurs par leur développement continu...L'impérialisme Américain ne s'est cependant pas laisser surprendre comme à Cuba, et s'est par la suite employé à les ecraser une à une dans chaque pays (n'en reste plus que des lambeaux semi-mafieux au Pérou, et en colombie...).
Rien ne disait que les guerillaas allaient s'effondrer, à son époque, car les évènements dans l'ensemble de la région semblait donner raison à la tactique des focos ( rappelons que guevara ne préconisait pas cette tactique dans les pays occidentaux, industriels et fortement urbanisés)
Quant à prétendre que la révolution internationale débutera dans le coeur du capitalisme, Marx s'était essayé à ce jeu de devinette et la révolution à bien éclaté en 1917 ,et pas comme il le prévoyait ,dans la périphérie du capitalisme d'alors, c'est-à dire la Russie!!!!!!

Quand même, s'il s'est trompé sur les moyens à emplyer, trouve -t-on beaucoup d'exemples d'une telle abnégation en vers ses ideaux communistes, plus belle trahison du communisme par des staliniens qui ont refusé de le soutenir ,
Plus grand refus de la bureaucratie, par son renoncement à une carrière ministérielle pour reprendre les armes? Et n'a-t-il ouvertement critiqué le caractère réactionnaire et impérialiste de l'Union Soviétique lors du discours d'Alger ?
Avant d'insulter sa mémoire, n'oublions pas qu'il s'est plus battu pour le communisme que chacun d'entre nous, et qu'il en est mort... :lenine: :wavey:
guévariste
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Juin 2004, 15:28

PrécédentSuivant

Retour vers Histoire et théorie

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité

cron