Communisation

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par faupatronim » 25 Jan 2006, 12:52

Je ne sais d'où tu tiens que les communistes ne s'intéressent pas à la théorie. Lire, se former, creuser les idées est indispensable à tout militant.

Mais répondras tu enfin à la question : quelle est ton activité militante. Ce n'est pas une question secondaire. C'est celle qui délimite la frontière entre la mouche du coche et l'attelage...
faupatronim
 
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Message par Patlotch » 25 Jan 2006, 13:08

(piter @ mercredi 25 janvier 2006 à 12:47 a écrit : patlotch, pourrais.tu répondre à mes dernières questions?

Oui, je pourrais, dans une mesure limitée et simplificatrice, parce qu'un forum ne permet pas de le faire, il faut aller aux textes.

a écrit :ce serait quoi ces mesures qui supprimerait le capital sans transition et sans dictature du prolétariat ? qu'est ce que c'est plus concrètement que cette communisation ?


Ce sont des mesures, directement communistes, d'expropriation sans réappropriation, de destruction de l'Etat qui ne peut être que capitaliste (et non instance neutre au dessus des classes), d'abolition du salariat base de l'exploitation capitaliste (il n'est que ça), de la valeur, donc de la monnaie etc.

a écrit :pour ce qui est de la rupture qualitative avec le capital, avec l'ordre bourgeois, l'idée est déjà contenu dans la conception marxiste de la révolution, ne serait-ce que par le fait que c'est une conception dialectique.


C'est vrai, c'est ce qui définit la révolution, mais dans certaines conceptions de la révolution aujourd'hui, elle est produite par la démocratie jusqu'au bout, et non par une insurrection généralisée. Voir par exemple sur le FMR le syncrétisme du texte Les tâches historiques du mouvement ouvrier, auquel j'ai répondu (Alegora).

Dans une autre approche, on a la phase de "dictature du prolétariat", je crois que c'est une référence pour LO. Cela relève de ce que Théorie communiste appelle le "programmatisme", et dont il considère que les bases n'existent plus et ne seront pas recréées du fait de la restructuration du capital et des nouvelles caractéristiques de la lutte de classes qui vont avec. Par conséquent il ont travaillé à élaborer une autre approche de la révolution, qui correspond pour eux à l'évolution de la lutte de classes dans cette phase de restructuration du capital. C'est la communisation.

En résumé, la communisation, c'est une conception de la révolution communiste qui produit directement, dans la lutte de classes jusqu'au bout, le communisme, sur la base dès le départ d'une rupture (une "immédiateté"), et d'une transition qui ne consiste pas à instaurer la dictature du prolétariat. Sur le plan théorique, c'est l'aboutissement de la critique de l'idée que le prolétariat cherche son autonomie contre le capital alors qu'il se définit comme classe du capital.

Les questions que tout cela pose, évidemment ne sont pas minces, et personne ne peut y répondre à l'avance, mais ce qui est incontournable, c'est que la conception de la révolution et du communisme est historique, produite par les caractéristiques de la lutte de classes à une période donnée. Le mouvement ouvrier, avec le "programmatisme" et la conception de la révolution qui va avec (la dictature du prolétariat), n'a pas fait une "erreur", il a conçu ce qui était seulement concevable, comme Marx à un stade de développement du capital qui ne lui autorisait que cette projection-là dans l'avenir. Mais puisque tu parles de "dialectique", tu sais bien que tout est en mouvement... On ne mettra pas deux fois le pied dans la même révolution !
Patlotch
 
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Message par Patlotch » 25 Jan 2006, 13:30

(faupatronim @ mercredi 25 janvier 2006 à 12:52 a écrit : Je ne sais d'où tu tiens que les communistes ne s'intéressent pas à la théorie. Lire, se former, creuser les idées est indispensable à tout militant.


Je le constate, très largement, depuis bientôt quarante ans. Il y a des exceptions, et je vois qu'à LO, on est généralement mieux armé qu'ailleurs. Après on peut discuter des contenus, mais il est significatif qu'on trouve sur ce forum plus que sur d'autres des personnes qui ont de bonnes bases théoriques, bien que je considère personnellement qu'elles ont un peu vieilli.

a écrit :Mais répondras tu enfin à la question : quelle est ton activité militante. Ce n'est pas une question secondaire. C'est celle qui délimite la frontière entre la mouche du coche et l'attelage...


J'ai répondu. Il est faux de considérer la pratique militante individuelle comme un critère de la validité de ce que l'on dit. Pour une raison bien simple, aucun individu ne peut agir pour toute la classe. Analyser les luttes concrètes, c'est les prendre partout dans le monde, dans des situations qu'on ne vit pas individuellement, mais qui sont significatives au niveau global de l'affrontement de classes.

Si tu penses que les théories dont je parle ne sont que "mouche du coche", c'est ton droit. Comme le mien d'y voir un dédain de la théorie et une erreur de compréhension de sa fonction, qui n'est pas de donner des leçons, mais de comprendre. Ces théories sont plus qu'on semble le croire en phase avec le mouvement historique actuel.

Mon activité ? Là où je bosse je me bats quand je le juge bon dans la lutte revendicative, mais il se trouve que je suis dans un milieu où elle est excessivement corporatiste. Par exemple, les syndicats locaux et fédéraux défendent les acquis de ceux qui ont tiré l'échelle (les fonctionnaires), mais sont muets sur le fait que quelques centaines de précaires sont employés par l'Etat, payés au smic quelles que soient les fonctions qu'ils assument, jetés comme des kleenex au bout d'un, deux, ou quelques mois, touchant ou non les assedic... (600 €). L'Etat premier négrier de France, et pour le syndicalisme, circulez, ya rien à voir !

Je ne dénie pas aux fonctionnaires le droit de défendre leurs acquis. Mais je ne considère pas, comme beaucoup, que le service public représente un avant-goût de socialisme. Par conséquent, ces luttes revendicatives n'ont ni contenu ni perspective révolutionnaire (pas de 'transcroissance" :33: ). On défend sa peau, son salaire, son emploi, et on a raison. Mais la lutte révolutionnaire n'est pas une somme de revendications à satisfaire, comme semblent le croire ceux qui vont à la soupe électorale.

Par conséquent, je consacre beaucoup de temps à ces questions théoriques, qui sont partie intégrante et essentielle du combat révolutionnaire pratique, et pas une spécialité séparée réservant à d'autres le rôle de base de manoeuvres.
Patlotch
 
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Message par Gaby » 25 Jan 2006, 14:00

(Patlotch @ mercredi 25 janvier 2006 à 13:30 a écrit : Je le constate, très largement, depuis bientôt quarante ans. Il y a des exceptions, et je vois qu'à LO, on est généralement mieux armé qu'ailleurs. Après on peut discuter des contenus, mais il est significatif qu'on trouve sur ce forum plus que sur d'autres des personnes qui ont de bonnes bases théoriques, bien que je considère personnellement qu'elles ont un peu vieilli.

Tu sais ce qui est vieux comme le monde en fait ? Ceux qui ont la prétention de penser à la place de ceux qui font. Pour une fois tu disais relativement clairement quelle était ta perspective :

(Patlotch a écrit :S'emparer du concept de communisation, c'est considérer que la révolution communiste est une question à l'ordre du jour de la période historique ouverte, et donc s'opposer aux stratégies fondées sur la démocratie jusqu'au bout, comme moyen et fin. C'est considérer que ces stratégies ne produiront jamais une rupture avec le capital, son abolition, et celle du prolétariat en tant qu'il est une classe du capital. Le mérite de ces théories, c'est de ne pas se contenter de l'affirmer, mais de le produire par une réelle élaboration théorique fondée sur l'analyse des luttes de classes passées et actuelles, telle que Marx pouvait lui-même en développer. Après, il va sans dire que ce ne sont que théories...

Je suis très conscient que LO ne s'appuie pas sur de telles théories, mais j'imagine qu'elles peuvent intéresser ses "amis" bien autant que les positions de la LCR ou du PCF, bref, de toutes positions réformistes radicales, qui ont tout simplement fini par abandonner l'objectif communiste, ou à rendre sa perspective si floue qu'on ne sait pas très bien comment ils l'envisagent.

Jamais Marx n'a fait cela sitôt qu'il est devenu communiste. Comme excuses pour son relatif isolement politique, il avait quelques broutilles comme l'exil, la misère, les furoncles et ce n'est pas rien, les échecs de 1848 et de 1871 où la réaction va par deux fois démanteler le mouvement ouvrier. Et comme le disaient les copains que t'as ignoré, la majeure partie de ses écrits sont des ouvrages directement militants, dans le cadre d'organisations. Il a certainement milité plus qu'un paquet de nous ici. Et ne parlons même pas de ceux qui ont repris le flambeau...
Gaby
 
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Message par Gaby » 25 Jan 2006, 14:04

Combien de fois on l'a cité déjà, cette petite phrase ?
"La philosophie est à l'étude du monde réel, ce que l'onanisme est à l'amour sexuel."
Tu trouveras facilement l'auteur Pat. Un type qui toute sa vie durant a refusé d'être seulement appelé un théoricien, mais se voulait militant et scientifique. L'un n'allant pas sans l'autre.
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Message par Puig Antich » 25 Jan 2006, 14:04

[...]
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Message par Patlotch » 25 Jan 2006, 14:25

(Gaby @ mercredi 25 janvier 2006 à 14:00 a écrit :
(Patlotch @ mercredi 25 janvier 2006 à 13:30 a écrit : Je le constate, très largement, depuis bientôt quarante ans. Il y a des exceptions, et je vois qu'à LO, on est généralement mieux armé qu'ailleurs. Après on peut discuter des contenus, mais il est significatif qu'on trouve sur ce forum plus que sur d'autres des personnes qui ont de bonnes bases théoriques, bien que je considère personnellement qu'elles ont un peu vieilli.

Tu sais ce qui est vieux comme le monde en fait ? Ceux qui ont la prétention de penser à la place de ceux qui font. Pour une fois tu disais relativement clairement quelle était ta perspective :

(Patlotch a écrit :S'emparer du concept de communisation, c'est considérer que la révolution communiste est une question à l'ordre du jour de la période historique ouverte, et donc s'opposer aux stratégies fondées sur la démocratie jusqu'au bout, comme moyen et fin. C'est considérer que ces stratégies ne produiront jamais une rupture avec le capital, son abolition, et celle du prolétariat en tant qu'il est une classe du capital. Le mérite de ces théories, c'est de ne pas se contenter de l'affirmer, mais de le produire par une réelle élaboration théorique fondée sur l'analyse des luttes de classes passées et actuelles, telle que Marx pouvait lui-même en développer. Après, il va sans dire que ce ne sont que théories...

Je suis très conscient que LO ne s'appuie pas sur de telles théories, mais j'imagine qu'elles peuvent intéresser ses "amis" bien autant que les positions de la LCR ou du PCF, bref, de toutes positions réformistes radicales, qui ont tout simplement fini par abandonner l'objectif communiste, ou à rendre sa perspective si floue qu'on ne sait pas très bien comment ils l'envisagent.


Bref, penser pour les autres (en dehors de toute expérience militante même individuelle, ce qui est anti-marxiste mon vieux), dans l'espoir que les machins d'extrème-gauche ou de gauche dure fasse quelque chose avec cette production intellectuelle. C'est élitiste. Tu n'as pas à mettre les mains dans le cambouis. Et jamais Marx n'a fait cela sitôt qu'il est devenu communiste. Comme excuses pour son relatif isolement politique, il avait quelques broutilles comme l'exil, la misère, les furoncles et ce n'est pas rien, les échecs de 1848 et de 1871 où la réaction va par deux fois démanteler le mouvement ouvrier. Et comme le disaient les copains que t'as ignoré, la majeure partie de ses écrits sont des ouvrages directement militants, dans le cadre d'organisations. Il a certainement milité plus qu'un paquet de nous ici. Et ne parlons même pas de ceux qui ont repris le flambeau...

Tu es, de façon bien orgueilleuse, un think-tank. Et ces machins-là n'ont rien à voir avec le communisme, ni même avec les plus élémentaires concepts de la démocratie, c'est finalement très réactionnaire. Mais alors réécrire l'histoire pour faire croire que les pères de la théorie communiste en sont aussi, ça c'est n'importe quoi.
Libre à toi de me coller ces noms d'oiseaux, jusqu'à me considérer comme "réactionnaire"... Je pense que tu te te méprends sur ma posture et que cela te conduit à des exagérations verbales, qui malheureusement n'apportent pas grand chose à ce fil consacré à la théorie. Toutes tes considérations sont extérieures au contenu du débat. C'est regrettable, parce que pour démonter une théorie, il faut le faire sur le terrain théorique aussi.

Concernant le rapport de la pratique individuelle à la théorie indispensable à un moment donné, aucun militant serait-il le plus actif ne peut avoir l'expérience de la lutte de classes en Chine, par exemple, qui sera déterminante au niveau mondial ne serait-ce que pour des raisons démographiques (un cinquième de l'humanité, bientôt dépassé par l'Inde), et l'impact énorme que son passage à un hyper-capitalisme va générer partout. Pas plus que militer à tel endroit ne donne la moindre idée de ce qui se passe dans une autre lutte. Or la question révolutionnaire ne se pose pas au niveau individuel, ni local, ni national, mais de plus en plus au niveau mondial. Il est bien nécessaire que certains se coltinent d'avoir une appréciation globale de cette nécessité. Cela ne leur donne aucune supériorité, aucune avance sur les autres. Chacun apporte aux luttes ce qu'il peut de mieux, on ne demande à personne de répondre à un modèle standart de militantisme, heureusement. Dans tout moment où la lutte s'organise, les rôles se répartissent, et ceux qui font plus que d'autres de la théorie ne sont pas forcément les derniers à relever les manches.

Marx ne participe pas à la Commune et il y a sans doute très peu de Communards qui connaissent ses écrits. N'empêche que c'est une lutte qui permet à Marx d'avancer sur le plan théorique. Quand il chronique les Luttes de classes en France, en 48, il n'y est pas non plus, même s'il a des contacts parisiens. N'empêche qu'il en tire des analyses qui ont encore une validité aujourd'hui. Faire de la théorie, c'est de cela qu'il s'agit, considérer que c'est dans la réalité des contradictions du capital et des luttes qu'on puise de quoi se situer pour aller plus loin, éviter les impasses etc.

J'ai donc le plus grand respect contrairement à ce que tu affirmes de ce que font les prolétaires là où ils vivent et se battent, et encore une fois, la théorie n'est pas en avance, elle ne fait au mieux que rendre compte de ce qui se passe, connaître les conditions déterminées dans lesquelles on peut agir, sauf à se réserver quelques désillusions.
Patlotch
 
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Message par Gaby » 25 Jan 2006, 14:37

(Patlotch @ mercredi 25 janvier 2006 à 14:25 a écrit : Libre à toi de me coller ces noms d'oiseaux, jusqu'à me considérer comme "réactionnaire"...

J'ai retiré juste avant que tu postes, vu que tu es serein au possible et que du coup, mon énervement est ridicule.
Maintenant je considère que "produire de la théorie" ce n'est pas en soit un problème, sinon je lirais pas la LDC de LO et des bouquins poussiéreux qui ne sont même plus édités, comme tous les amis présents ici. Le souci c'est la façon dont tu le fais, à la marge, qui me pose un problème et que j'ai qualifié de réactionnaire. Ce que tu appelles le mépris de la théorie, c'est le mépris des réformes de la théorie communiste qui apparaissent de façon philosophique et non de façon militante. Et bien sûr la forme inutilisable.
C'est plus clair ?
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Message par Patlotch » 25 Jan 2006, 14:44

(Vérié @ mercredi 25 janvier 2006 à 14:08 a écrit : Pardonne moi, mais je viens de jeter un oeil sur ton site et de lire ton texte "Pour une stratégie révolutionnaire" et je dois t'avouer que je ne comprends absolument rien de rien à ta démarche.
Sur mon site, il y a des textes de plusieurs périodes et j'ai rompu avec ce que je considérais juste à l'époque du texte dont tu parles. Mes dernières interventions sont là POUR LE COMMUNISME, interventions 2006, et chacun peut constater qu'elles constituent une approche critique des théories de la communisation.


a écrit :Mais comment, en bref, penses-tu qu'il soit possible d'abolir la société marchande sans passer par une période de transition et de dictature du prolétariat ?


Ce que je crois juste, c'est de considérer :

1) que la dictature du prolétariat ne produit pas en elle-même une rupture avec le capitalisme, car elle ne permet pas l'abolition de ce qui le caractérise, et notamment l'Etat. Il y a extériorité de la représentation étatique au prolétariat lui-même. C'est d'ailleurs pour ça que les partisans de la démocratie s'efforce de concilier Pouvoir d'Etat et démocratie participative ou directe, ce qui est somme toute revenir sur les ruptures de Marx dès ses 'écrits de jeunesse'.

2) que le cours actuel du capitalisme et de la lutte de classes rend caduque cette conception de la révolution, et justifie que l'on doive envisager une autre forme, une transition certes mais qui n'est qu'une lutte permanente, à mort, entre le capital et le prolétariat absorbant alors les autres classes de la société (sociologiquement, cette absorbtion est engagée dans la généralisation du salariat, l'augmentation incessante au niveau mondial du prolétariat et même de la classe ouvrière au sens strict de producteurs de plus-value, voir les dizaines de millions de paysans qui rentrent dans la danse de l'exploitation en Asie, dans des conditions qui ne sont pas sans rappeler celles du 19ème siècle en Angleterre, et parfois pire, voir le travail des enfants, qui confine à l'esclavagisme pur et simple)

C'est vrai que ça pose de sérieux problèmes, pas seulement masi aussi théoriques, mais on ne peut pas anticiper sur les formes que ça prendra. Si on suit ces théories, on n'aura pas le choix de se reposer sur des acquis intermédiaires, des étapes, des lieux libérés d'autres non, il faudra aller jusqu'au bout, réaliser le communisme. D'une certaine façon, c'est plutôt enthousiasmant, pour des révolutionnaires, non ?

A tout prendre, ce n'est pas moins réaliste, à terme et au niveau mondial, que les fantasmes de la gauche alternative radicale, qui sont assez typiques de croyances de couches moyennes dans les pays développés.
Patlotch
 
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