.a écrit :La liberté intellectuelle s'éteint dans tous les domaines avec la victoire de la bureaucratie. Une période s'ouvre de stérilité croissante, de propagande platement offficielle, de poncifs approuvés par les bureaux comme en d'autres temps et lieux par la Congrégation; littérature "en uniforme", selon le mot juste de max Eastman
Et Victor Serge de rappeler que chaque écrivain à partir des années 30 avait sa fiche et une note et une cote politique en fonction de son degrès d'allégeance et aussi du goût capricieux du chef suprême grand maître des arts et des lettres.
Cette note déterminait l'édition, la réédition et le tirage de l'oeuvre et la teneur de la critique.
Les choses pouvaient changer du tout au tout.
Un écrivain salué comme un "phare" devenait le lendemain une "chandelle", ce qui était un moindre mal à côté de la déportation.
Il ne faut pas oublier, que les années qui suivirent la guerre civile furent extrêmenent riche, une véritable renaissance littéraire, Pilniak, Fédine, Léonov, Gladkov, Zamiatine, Serafimovitch, Essénine, Maïakovski, Mandelstamm, et bien d'autres.