Manifestation à Bordeaux

Message par com_71 » 20 Déc 2008, 16:36

(NOUVELOBS.COM | 20.12.2008 a écrit :
MANIFESTATION
Rassemblement contre le désengagement de Ford à Bordeaux


Près d'un millier de personnes ont manifesté à Bordeaux "pour la sauvegarde de l'emploi" en Aquitaine à l'appel de l'intersyndicale du site Ford de Blanquefort (Gironde) et de nombreuses associations et partis politiques.



800 à 1000 manifestants ont protesté dans les rues de Bordeaux contre le désengagement de Ford SIPA.

Les syndicats de l'usine Ford Aquitaine Industries (FAI), spécialisée dans la production de boîtes de vitesse automatiques, ainsi que certains politiques (LCR-NPA, LO, Parti de Gauche, PCF, PS, Verts) étaient rassemblés samedi 20 décembre à Bordeaux pour protester contre le désengagement du constructeur américain Ford.

"Public/Privé: ensemble pour l'emploi".

Les manifestants, qui étaient 800 selon la police, ont défilé derrière une banderole unitaire proclamant "Public/Privé: ensemble pour l'emploi". Les salariés de Ford ont ainsi reçu le soutien de salariés girondins de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE) opposés au "démantèlement" du groupe. Des enseignants étaient également présents. Ils ont défilé pour montrer que "ce qui arrive aux Ford, ça nous arrive aussi dans l'Education nationale avec 800 emplois supprimés en Gironde depuis 3 ans", selon Graziella Danguy, représentante régionale FSU.

"Aucune information" sur éventuel repreneur

Cette mobilisation intervient alors que les salariés de Ford s'interrogent sur l'identité du futur repreneur. Le quotidien Sud Ouest, dans son édition de samedi, affirmait que ce repreneur pourrait être le groupe allemand Johann Hay, spécialisé dans l'usinage de pièces automobiles. Une reprise qui, "dans le meilleur des cas, se traduira par le sauvetage de quelque 1.500 emplois", sur les 1.600 que compte l'usine. Un porte-parole de Ford, contacté par l'AFP, n'a fait aucun commentaire.
De son côté, Philippe Poutou, délégué CGT, a regretté cette "fuite" dans la presse alors que les syndicats, qui ont rencontré la direction vendredi, n'ont reçu "aucune information" sur l'identité d'un éventuel repreneur. Comme le confirme le secrétaire du CE, Francis Wilsius, qui a indiqué à la presse n'avoir aucune information "officielle".
En chômage technique depuis dix semaines, les salariés de Ford reprendront en principe le travail le 5 janvier.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 20 Déc 2008, 18:27

(reuters a écrit :Manifestation à Bordeaux de soutien aux salariés de Ford

Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 800 selon la police, ont manifesté samedi à Bordeaux pour la défense de l'emploi dans le bassin aquitain, notamment sur le site Ford de Blanquefort (Gironde).

L'intersyndicale de Ford Aquitaine Industries (FAI), qui fabrique des boîtes de vitesse automatiques, avait appelé à ce rassemblement.

De nombreux politiques se sont joints au cortège, comme la député socialiste Michèle Delaunay, le maire PS de Blanquefort, Vincent Feltesse, qui est également président de la Communauté urbaine de Bordeaux, ainsi que des représentants du PCF et du futur NPA d'Olivier Besancenot.

Après six semaines de chômage technique, le travail doit reprendre le 5 janvier à Blanquefort.

Samedi, le quotidien Sud-Ouest a publié le nom du repreneur potentiel du site dont le constructeur américain compte se séparer - il s'agirait du groupe allemand Johann Hay, inconnu jusque-là de tous les salariés.

"Il est extrêmement dommageable que les salariés apprennent par la presse le nom du repreneur", a fait valoir Francis Wilcius, secrétaire du Comité d'entreprise Ford, dans le cortège.

"Mon souci principal, c'est avant tout de conserver les 1.650 emplois sans oublier les 300 qui travaillent actuellement pour Getrag Ford", a-t-il ajouté.

"Tout ce que nous savons, c'est que nous allons recevoir une lettre avant Noël mais qu'elle ne contient aucune information et que la décision sera rendue entre le 15 et le 30 janvier", a expliqué Philippe Poutou, secrétaire adjoint de la CGT Ford.

Jean-Yves Saint-Céran, édité par Laure Bretton
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Message par com_71 » 21 Déc 2008, 23:37

(Sud Ouest.com a écrit :BORDEAUX.
Les salariés de l'usine blanquefortaise en tête, hier, d'une manif pour l'emploi


Les « Ford » prudents face au scénario Johann Hay

Dix heures, hier, quelques centaines de personnes sont massées place de la République; elles occupent un tiers de l'esplanade, pas plus. Sans doute l'effet du samedi matin, l'ami de la grasse matinée : il va falloir attendre avant d'entamer le défilé et finalement, quand il prend son départ pour remonter le cours d'Albret, peu avant 11 heures, le cortège compte près d'un millier d'individus.

Ils sont venus sonner la « Mobilisation générale pour la défense de l'emploi », sur l'impulsion de la CGT-Ford rejointe, dans son appel, par de nombreux mouvements dont les banderoles se succèdent au rythme tranquille de la marche : CGT, SUD, Attac, AC !, FSU, PCF, PS, Verts, Nouveau Parti Anticapitaliste, Lutte ouvrière...

Rassemblés en tête de manif, les salariés de Ford commentent largement, entre deux slogans, l'information révélée hier matin dans nos colonnes : le groupe allemand Johann Hay, spécialisé dans l'usinage de pièces automobiles, s'apprête à racheter l'usine blanquefortaise ; cette reprise pourrait sauver les 1 500 emplois en jeu.

« Gare aux conditions »

Une bonne nouvelle que les salariés de Ford, échaudés, accueillent avec scepticisme, d'autant que l'info n'est pas encore officielle. « Pour l'instant, la direction ne nous a rien dit. Il y avait un comité d'entreprise hier vendredi et le nom de Johann Hay n'a pas été prononcé »? note Thierry Jeans, de la CGT.

Son camarade Philippe Poutou, secrétaire adjoint du syndicat chez Ford, ajoute : « L'hypothèse Johann Hay était, jusqu'ici, une rumeur... De toute façon, connaître le nom du repreneur c'est bien, mais il nous faut des clarifications sur trois points : le maintien du nombre d'emplois, la préservation du site et la sauvegarde de nos conditions de travail. On ne veut pas trinquer dans l'histoire ! »

Présent parmi les manifestants, Vincent Feltesse, président (PS) de la CUB et maire de Blanquefort, aborde lui aussi cette possible sotie de crise avec des pincettes : « Plusieurs clignotants sont au vert, mais des événements récents et la conjoncture m' incitent à la prudence. »

La tension ne devrait pas faiblir jusqu'à l'officialisation de ce rachat, prévue le mois prochain. D'ici là, il y a Noël et le retour à l'usine, début janvier, après dix semaines de chômage partiel. « On ne sait pas dans quel état physique et moral nous allons tous nous retrouver. Nous sommes un noyau dur de 200 personnes à rester en lien, notamment via le Net ou les actions syndicales, mais les autres, nous ne savons pas comment ils vont » confie Philippe Poutou.
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Message par com_71 » 02 Jan 2009, 00:41

(lutte ouvrière a écrit :Bordeaux : manifestation contre les licenciements

Samedi 20 décembre, une manifestation a rassemblé dans les rues de Bordeaux près d'un millier de participants « pour la défense de l'emploi public et privé ». Cette manifestation, à l'initiative de la CGT de Ford Blanquefort, et soutenue par différents partis et organisations (PC, PS, LCR, Verts, LO, Sud), voulait dénoncer les différents plans de licenciements dans la région : ceux de Ford en premier lieu mais aussi ceux qui ont eu lieu comme à Solectron, Arena et ceux annoncés, aux fonderies du Bélier, par exemple, dans la sous-traitance automobile.

Malgré le fait que le chômage partiel a dispersé les 1 500 ouvriers de Ford depuis fin octobre, la manifestation était emmenée avec dynamisme par 150 travailleurs de l'usine, satisfaits du soutien reçu par le reste du cortège. On pouvait voir dans le cortège des ouvriers de la SME (la poudrerie, ex SNPE) qui avaient manifesté dans la semaine contre la privatisation de leur entreprise par le gouvernement.

À Ford, le chômage technique prend fin le 5 janvier. La presse a donné le nom du repreneur potentiel de l'entreprise, Hay, un équipementier allemand. Mais les salariés de l'usine ne savent toujours pas combien d'emplois seraient repris. Ils se méfient donc, d'autant que, dans la région, il y a déjà eu plusieurs reprises d'usines (First Metal, Sony dans les Landes) aboutissant au bout de quelques mois à la liquidation.

Si la manifestation n'a pas fait le plein de tous les salariés concernés par les licenciements et les restructurations, elle aura au moins permis de démontrer que, face à leur patron qui menace de ruiner toute la région, les salariés de Ford peuvent trouver un soutien dans la population. Et cela, ça peut compter pour l'avenir.

Correspondant LO
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